Page 13 - Travail L'Oscar èt l'Alfred-etude-de-Louis-Mores
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II. Approche interne
Analyse : L'Oscar èt l'Alfred à l'icole
Trame, titre et noms d’un roman gaumais
Dans cette deuxième partie, nous analyserons au travers d’extraits
comment l’œuvre en gaumais parvient à développer les codes de la poétique
du roman tout en maîtrisant une certaine stylistique, ce qui contribue à
élever et pérenniser le statut de l’idiome régional que l’auteur tente d’inscrire
dans une tradition et dans un genre très répandu aujourd’hui, le roman.
Oscar est le fils des Glanbîre, un couple de cultivateurs de Saint-Mard.
Son entrée à l’école primaire le confronte à l’usage de français dans
l’institution scolaire, par le maître d’école, mais aussi par certains de ses
camarades comme Alfred Graudot, le fils du notaire local. Ce dernier
provoque un conflit avec Oscar qui se résoudra lorsque la mère d’Alfred
viendra à la ferme avec son fils pour en discuter. Là, elle se lie d’amitié avec
la Fifine, la mère d’Oscar, avec laquelle elle peut s’exprimer en gaumais,
chose qu’elle ne peut faire avec son mari, le notaire, qui provient a priori de
la région de Mons. A l’école, pour la Saint-Nicolas, les élèves présentent une
saynète en gaumais. C’est donc au tour d’Alfred d’apprendre l’idiome local.
Le roman joue avec les registres et l’utilisation des langues comme
marqueur social. Les tensions liées à ces pratiques sont constantes. Un jour,
les Glanbîre sont invités à dîner chez le notaire de Virton. Lors de l’apéritif,
le notaire Martial Graudot révèle à l’assemblée être en réalité originaire de
Sommethonne et fils de fermiers. Diverses ellipses nous amènent ensuite
successivement à vivre les examens, Noël, le congé de Pâques et la fin de
l’année scolaire en juin avec les protagonistes. Le roman rompt les codes,
les usages et la distance que l’on croit établis entre les classes sociales. Aussi,
il démontre dans toute sa puissance et au moyen du jeu des langages, le
désir et le besoin d’authenticité.
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Analyse : L'Oscar èt l'Alfred à l'icole
Trame, titre et noms d’un roman gaumais
Dans cette deuxième partie, nous analyserons au travers d’extraits
comment l’œuvre en gaumais parvient à développer les codes de la poétique
du roman tout en maîtrisant une certaine stylistique, ce qui contribue à
élever et pérenniser le statut de l’idiome régional que l’auteur tente d’inscrire
dans une tradition et dans un genre très répandu aujourd’hui, le roman.
Oscar est le fils des Glanbîre, un couple de cultivateurs de Saint-Mard.
Son entrée à l’école primaire le confronte à l’usage de français dans
l’institution scolaire, par le maître d’école, mais aussi par certains de ses
camarades comme Alfred Graudot, le fils du notaire local. Ce dernier
provoque un conflit avec Oscar qui se résoudra lorsque la mère d’Alfred
viendra à la ferme avec son fils pour en discuter. Là, elle se lie d’amitié avec
la Fifine, la mère d’Oscar, avec laquelle elle peut s’exprimer en gaumais,
chose qu’elle ne peut faire avec son mari, le notaire, qui provient a priori de
la région de Mons. A l’école, pour la Saint-Nicolas, les élèves présentent une
saynète en gaumais. C’est donc au tour d’Alfred d’apprendre l’idiome local.
Le roman joue avec les registres et l’utilisation des langues comme
marqueur social. Les tensions liées à ces pratiques sont constantes. Un jour,
les Glanbîre sont invités à dîner chez le notaire de Virton. Lors de l’apéritif,
le notaire Martial Graudot révèle à l’assemblée être en réalité originaire de
Sommethonne et fils de fermiers. Diverses ellipses nous amènent ensuite
successivement à vivre les examens, Noël, le congé de Pâques et la fin de
l’année scolaire en juin avec les protagonistes. Le roman rompt les codes,
les usages et la distance que l’on croit établis entre les classes sociales. Aussi,
il démontre dans toute sa puissance et au moyen du jeu des langages, le
désir et le besoin d’authenticité.
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