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71   Louise-Marie-Thérèse-Bathilde d’ORLEANS. 1750-1822. Princesse de Condé, mère du duc d’Enghien.
                    2 L.S. « LMTB Orléans f  Bourbon » S.l., 24 brumaire an 5 (14 novembre 1796). 1 pp. in-4 et 1 pp. in-folio ; joint
                    un portrait gravé.
                    300/400
                    Mémoire pour le Directoire, dans lequel la princesse demande de statuer sur son sort, exposant la
                    misère où elle se trouve. (…) Privée de tout ce qui lui appartient, elle est loin d’avoir une existance supportable (…). Il serait
                    trop long de vous faire le détail de ses privations, elle se contentera de vous dire qu’étant irréprochable dans sa conduite, elle espère
                    obtenir (…) la permition de faire un voyage à Paris pour s’occuper des moyens de pourvoir à sa subsistance (…). Sa santé exige aussi
                    de consulter son médecin (…). Joint un autre mémoire dans lequel la « citoyenne Bourbon » se montre reconnaissant
                    d’un arrêté du Directoire qui l’autorise à rentrer en jouissance de Petit-Bourg ; mais sans revenu, elle est dans
                    l’impossibilité de s’y fixer de suite, préférant rester à Meaux. Elle observe que depuis trop longtemps, elle vit d’emprunt
                    et de privations, que les faibles secours qu’elle a reçue n’ont pu suffire à sa subsistance (…). Il est un moyen naturel et facile de le faire
                    sans nuire aux intérêts de la Nation. Le domaine utile de Petit-Bourg pouvait lui être abandonné provisoirement comme la maison
                    et le parc (…). Etc.


               72   Pierre-François PALLOY. 1754-1835. Entrepreneur, révolutionnaire, démolisseur de la Bastille.
                    P.S. avec apostille aut. Paris, 2 mars 1786. 8 pp. in-folio.
                    200/300
                    Mémoire des ouvrages de maçonnerie faits pour le compte de Monsieur Sevestre en la maison de M. le marquis
                    de  Champcenest  [Gouverneur  des  châteaux  royaux  de  Meudon,  Chaville  et  Bellevue]  à  Soissy-sous-Etiolle.
                    Inventaire des travaux avec devis pour une serre chaude près le salon, les dalles de la façade sur le jardin, diverses
                    surélévation, plafond en voussure avec anget latté et plafonné, plusieurs raccordements, etc.


               73   Pierre-Antoine-Augustin chevalier de PIIS. 1755-1832. Ecrivain vaudevilliste, haut fonctionnaire de Police.
                    17 L.A.S ou L.S., 2 manuscrits. 1791-1818. 29 pp. divers format dont avec en-tête de la Préfecture de Police,
                    et 8 pp. in-folio.
                    300/400
                    Correspondance diverse et littéraire. Poèmes « La République aux élèves des Ecoles primaires », vaudeville
                    républicain, composé et chanté à la distribution des prix par le Cn Piis (…). (2 pp.) ; 1809, Chanson en vers, « Observations
                    sur les époques de la Nature par Buffon » sur l’air « une fille est un oiseau » (8 ff. in-8 oblong). 2 mémoires pour
                    la levée de scellés, suite à la demande en revendication d’estampes appartenant à Piis et qui garnissaient la loge
                    de Mlle Lescot, chanteuse de la Comédie Italienne. 1801, expédition d’un arrêté du préfet de Police Dubois
                    concernant la remise en état des berges du port d’embarcation des galiotes en tête du pont de Sèvres. 1804, se
                    plaignant auprès de Méjean d’avoir été oublié de la liste des invités pour la cérémonie du Sacre. Mettant en garde
                    son cher collègue, sur l’engagement d’un précepteur qui a donné des leçons à son fils ; il est noté depuis longtemps à
                    la Police comme un très mauvais sujet (…) renvoyé à son dernier gîte que comme convaincu d’être un peu plus que simple escroc (…).
                    Lettre d’intimidation. 1809, lettre annonçant une souscription pour la publication de ses œuvres choisies. 1813, à
                    Clérambault, lui indiquant qu’il ne peut se rendre ce soir aux Français, mais ne veux laisser échapper l’occasion de
                    le voir, l’invitant pour une tasse de thé au lait. 1814, appuyant de son influence pour l’expulsion de son locataire.
                    1815, nomination d’un inspecteur de la navigation et des ports de la Seine. 1818, à Vauquelin, concernant la
                    cession de ses œuvres complètes ; la très petite opération (…) ne vous coutera pas cher pour ce qui me concerne, car j’en désire
                    pour les 12 vol. 2400 fr en billets à 6 mois, à un an (…) mais si j’avais en ce moment 1200 fr. vous me sauverez la vie (…). Il
                    lui donne rendez-vous au café de la Régence. … ; à l’éditeur Duriez, lui demandant les prix de divers ouvrages
                    dont la belle édition de P. Didot des Fastes de Napoléon, imprimés en style lapidaire (…).
                    Joint un imprimé et 3 extraits, dont : Santeuil et Dominique, pièce anecdotique en trois actes (…) par Piis. A Paris, chez
                    les Libraires, an Ve (39 pp. in-8).









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