Page 25 - TPE SOUVENIRS ET MEMOIRE
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Nous en avons donc conclu que les femmes avaient plus de facilités à retenir
      ce qu’elles voyaient et ce qu’elles sentaient que les hommes, mais que ces
      derniers étaient plus facilement marqués par ce qu’ils entendaient, ce qu’ils
      goûtaient, ou ce qu’ils touchaient que les femmes, malgré des écarts peu
      importants.


           Nous aurions pu émettre l’hypothèse que les femmes sont plus observatrices,
      et font davantage attention à leur aspect physique, ainsi qu’à leur parfum que les
      hommes, qui eux, malgré la société qui évolue, exercent davantage dans des
      métiers manuels que les femmes, mais cela n’avait peut-être aucun lien et ces
      résultats sont à affirmer avec un certain recul car peut-être que si notre
      échantillon avait été plus important (si nous avions interrogé 1000 personnes par
      exemple), ils auraient été différents.






           En revanche, en exploitant nos résultats, nous nous sommes aperçues que,
      généralement, certains sens entraient moins dans le processus de mémorisation
      que d’autres. En effet :


      • POUR LA VUE : 91,2% de notre échantillon (hommes et femmes confondus) se
      souvenaient de leur dernier film visionné ou de leur dernier livre lu,


      • POUR L’OUÏE : 90,3% se souvenaient de la dernière musique qu’ils avaient
      entendue.


      • POUR L’ODORAT : 68,1% d’entre eux associaient une odeur à un souvenir.


      • POUR LE GOÛT : 85,6% d’entre eux se rappelaient de leur dernier repas.


      • POUR LE TOUCHER : 37,2% d’entre eux associaient une sensation du toucher à
      un souvenir particulier.



           Nous avons donc utilisé nos résultats différemment : nous en avons conclu
      que la vue et l’ouïe étaient deux sens très importants pour notre mémorisation,
      ce qui expliquerait peut-être pourquoi, en vieillissant, nous sommes moins aptes
      à retenir puisque les organes correspondants, l’œil et l’oreille, deviennent moins
      compétents. Mais aussi, cela expliquerait pourquoi le système éducatif
      fonctionne ainsi aujourd’hui : stimulant ces deux sens chez les élèves, avec des
      cours oraux et des leçons écrites, favorisant l’apprentissage. Cela reste nos
      propres hypothèses...


           Enfin, un dernier résultat était exploitable : seulement un tiers environ de nos
      personnes associait le toucher à quelque chose de précis, ce qui est vérifiable de
      manière concrète : si l’on demande à une personne ayant les yeux fermés et les
      oreilles bouchées de caresser du bout des doigts la couverture d’un porte-vue en
      plastique granuleux et le dessus d’une table en bois, puis de nous dire quelle est
      la matière des objets touchés, elle n’arrivera pas à faire la différence.
      Nous pouvons donc en conclure que ce sens n'est pas très développé et donc
      n'entre pas spécialement dans le processus de mémorisation.




           MAÎTRE Elizabet, RODRIGUEZ Salomé, DURIF Justine 1ère S3 - TPE - Lycée Max Linder - Page 25
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