Page 27 - Lux in Nocte 14
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III
Ce long souffle étrange que m·enlève de la bouche l·ange !
Ce miroir que l·on approche de mes yeux !
Je vois l·étoile du berger avant de voir Dieu.
C eVW mon visage qui me fuit, mon âme cherche les cieux,
Les vents d·DXMRXUG·KXL s·agitent capricieux.
Un souvenir persiste dans ce voyage, un espoir doux mais sans image.
Que reste-t-il d·un vieil amour ? Un F±XU percé rêvant d·un temps futur ?
Bonsoir mes chers aïeux, qu·avez-vous fait de vos grands yeux ?
Aujourd·hui, nos corps se trouvent ailleurs,
mais nos esprits flottent dans un air meilleur.
L·éternité se cache dans la fin du monde,
Dans la nuit des temps, nos âmes s·en vont sur la longueur des ondes.
IV
Et toi, et moi, nous avons dit après une prière : allons au Paradis !
Et toi, et moi, allons-nous accepter le prix ?
Les portes du temps s·entrouvrent lentement,
La lumière s·évanouit dans les cascades du néant.
L·effroi avec le noir s·accouple et tisse le silence du dernier espoir.
Qu·allons-nous faire ce soir parmi de vieilles cendres et quelques os brisés,
Tapis dans une Eternité sans vin, sans air, sans vanités ?
Les voiles d·une longue absence nous couvrent les visages
Nos âmes s·en vont au loin, le vent céleste balaLe nos âges.
VRPPDLUH
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