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Leyland conserva dans sa salle à manger les modifications de Whistler, il le chassa
               tout de même de sa demeure et l’artiste ne put jamais revoir son œuvre.

                      Leyland  mourut  en  1892.  Quelques  années  plus  tard,  l’industriel  et
               collectionneur Charles Lang Freer, qui avait déjà acheté La Princesse, acquit la Peacock
               Room.  Il  l'installa  dans  son  manoir  de  Détroit  pour  y  exposer  son  importante
               collection  de  poteries  et  de  grès  asiatiques.  Il  a  légué  sa  collection  d’œuvres  de
               Whistler, y compris la Peacock Room, à la Freer Gallery of Art de l’Institut Smithsonian
               en 1906, 13 ans avant sa mort, où elle est encore exposée aujourd’hui.








































                         James McNeil Whistler, The Peacock Room, 1876-1877, Freer Gallery of Art de Washington, D.C.

                      Cette  pièce  fait  ainsi  partie  des  plus  beaux  intérieurs  anglo-japonais  et
               témoigne de l’échange considérable qui se fit entre la culture extrême-orientale et
               occidentale. Par son décor traduit dans une riche palette de bleus, de verts et de
               dorés ; ses motifs de paons et de vagues rythmés par La Princesse et par la collection
               de céramiques de la dynastie Qing de son commanditaire, la Peacock Room s’inscrit
               dans un japonisme architectural des plus resplendissants.

                      Vidéo Youtube pour en apprendre plus sur le Japon, son histoire et la vogue
               du japonisme : « D'où vient cette fascination pour la culture japonaise ? - LE JAPONISME »
               https://www.youtube.com/watch?v=GKKWi80UA20


                                                                                             VRPPDLUH
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