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BIENVEILLANCE… UNE CROIX DESSUS.

J’ai rencontré bien des fois le mot bienveillance sur différents
territoires. Il me paraît étrange et humainement paradoxal. Ce
mot vient sûrement d’une autre planète ou d’une littérature
extra-galactique. Faut-il être une canaille pour ironiser sur ce
mot dont la teneur… bienveillante ne peut qu’être saluée ?

Je peux citer un inconnu prénommé Marcel, proustien de son
état : « La bienveillance des hauts esprits a pour corollaire
l’incompréhension et l’hostilité des médiocres », de fait « un
tiens vaut mieux que deux tu l’auras » avait déjà une vue bien
précise sur ce sujet.

À la correction, rien n’est moins sûr que Marcel avait sous la
main la citation appropriée. Un bourgeois à les « qualités »
pour être bienveillant, son coût de bonté à son l’échelle de
cœur est surtout moindre que le pauvre diable qui donne par
cœur et non bonté et son coût est d’une valeur autrement plus
humaine que le bourgeois qui d’un claquement de doigts peut
d’une faveur la griffer d’une désobligeance.

Et pas besoin d’être professeur de morale qu’en vérité tout
cela tient à la seule humanité de… l’humain quel que soit son
statut et cela n’a rien à voir avec la morale chrétienne d’une
certaine époque qui avait le regard d’une éducation stricte, à
la commande de punitions des doigts aux fesses… je vous
l’assure, le châtiment du corporel tenait du constant, à la ligne
directrice dont l’humour n’était pas de tradition et la
bienveillance on pouvait faire une…croix dessus.