Page 230 - test
P. 230

BEAUTÉ CANON… RAILLÉE RAYÉE

        La beauté est  à  portée de  main à  qui sait  sans  donner  un
        minium les moyens si on prend pour principe de base que le
        canon de la beauté est subjectif. Ceci posé, il y a délectation de
        créer sa beauté. En fait, il n’y a pas de code, de cadre, de
        portion magique à respecter et on peut déborder des limites
        même morale de la bienséance, voire l’embrasement pur et
        simple   d’essayer   tout   sans   trop   de   n’importe   quoi   tout   de
        même.

        J’ai essayé sur moi. Normal. On ne peut s’exprimer qu’avec un
        minimum d’expérience.  Sinon on passe rapidement pour  un
        « gland » selon l’expression et qui n’a rien à voir : « chaudasse
        à l’horizon, couilles au balcon » tout n’est pas bon à prendre…
        « au pied de la lettre »…

        Bref,   sans   s’étendre   sur   le  sujet   dont   l’émoi   peut   survenir,
        revenons à notre enchaînement sur  la  beauté à positionner
        dans le bon angle pour soi mais aussi pour les autres… sachant
        que ce sont les autres qui vont apprécier ou carrément flinguer
        vos heures, jours d’effort et peut-être votre pognon… par des
        moues   rébarbatives,   des   moqueries   sous-adjacentes   avec
        l’hypoténuse en option, des allégations de troisième zones, des
        pelures d’ironies citronnées de railleries et voir pour certains
        d’une pointe de taquinerie… tout ce verbiage me parait bien
        tangent mais oh combien dispensable pour la compréhension
        de la suite…

        Après avoir bien réfléchit sur la beauté en question, il faut
        mettre de côté le négatif comme la mélancolie, la jalousie, la
        dépression, l’énervement… Il faut se mettre à nu et pas tout
        nu… ça rien à voir et parfois le miroir de service n’apprécie
        pas…

        Donc le premier pas franchit, il faut faire le deuxième et la
        question s’impatiente : « qu’ai-je à gagner à devenir un canon
        de beauté ? » Cette question n’est pas anodine, elle est le socle
        de   l’édifice.   En   fait,   ne   manque-t-il   pas   « Et   la   tendresse ?
        Bordel ! » dans votre vie ? Ainsi la beauté que vous estimiez
        indispensable pour votre bien être, ne l’est pas. Et ce n’est pas
        par fantaisie, coquetterie, provocation que j’énonce cela. Non,
        non…   mon   expérience   fait   foi   car   de   toute   ma   hauteur   de
   225   226   227   228   229   230   231   232   233   234   235