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NE PAS DÉRANGER

             Je suis le frôlement asymptote qui me rend dingue. Je suis la
             mathématique de mon existence de cloporte. J’ouvre la porte
             de mon envie et reste au seuil de tes courbes. Garce. Tu me
             tiens à distance et même le cri de mon oliphant s’essouffle… tu
             es une femme… non, non, non… une garce, une créature qui
             me rend catadioptre à ta lumière trop blonde de blé en juillet
             jouissif…

             Avec toi, j’ai une trajectoire d’amant… castré. A ta botte tu
             séquences   nos   rencontres,   nos   ébats   sont   des   parcours   du
             combattant   et  mon   silence   d’envie   bouillonnante   en   moi   et
             t’autorises à jouer de moi comme d’une poupée et tu penses
             que je suis le parangon parfait…

             Pourtant même si je suis le gardien de ton oriflamme, mon
             désir de te brûler la cervelle est aussi prégnant que le soleil
             d’ouvrir   le   bal   tous   les   matins   à   ta   fenêtre…aux   rideaux
             saumon…   le   rouge   t’attends…   et   je   te   vomis,   moi   le
             coulrophobe de ton cirque, tes tours de magie de femme… non,
             non, non… de capricieuse, d’actrice de tes états d’âme, une
             perle rare déformée tes envies de frustrée…

             Je te quitte, oui ! J’ose, le premier pas. J’ose l’affrontement.
             J’ose l’effet prospectus…

             — Bon, alors ? Tu rappliques, au lieu d’écrire des insanités sur
             moi et…

             Une  balle  vient  se   loger   enfin  dans  ta   tête  d’autruche  mal
             coiffé…
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