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DIX NANOSECONDES…
Rien n’est perdu. Il me reste… cinq, dix nanosecondes… une
cachette…vite, vite, vite… je bouillonne… et pas d’idée… une
super idée… une méga idée… je rage… vite, vite… je ne suis
pas diplômé en planques en tout genre. Et mon côté pratique
est un handicap, voire une anomalie qui risque de me coûter la
vie… et la vie c’est un tout… et la perdre ce n’est pas rien… ce
n’est pas du chiqué comme dans les films… un roman
policier…
J’ai été balancé par un indicateur… le pire de son espèce… il
fait ça pour le plaisir, l’immonde, le méprisable… à tous les
coups… et je suis en train de paniquer… pas bon, pas bon… et
puis je cogite à la picoseconde qu’il est presque impossible de
le parer : il a un double. La vraie tuile et le pire, je ne connais
pas le dessous des cartes « du jeu qu’on veut te faire jouer »
me rappelle une petite voix…
J’ai l’impression d’être un éléphant dans un couloir avec une
assiette en porcelaine sur la tête. Le cliché bête et méchant
qui s’impose dans une situation critique et là tout est perdu…
j’ai mis trop de temps… mes lignes de code s’évaporent…
Je suis un virus binaire détruit par un programme quantique…
bip, bip, bip, bip,