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Moments singuliers aux pluriels des doutes accrochés aux
incertitudes et pourtant il y a toujours ce coin de ciel bleu
quelque part.
Soi ou pas, on se fait parfois rhabiller à la boutique de
l’imprévue, entre deux parloirs de la cabine d’essayage, il
faudrait des heures hystériques pour déplastifier son soi.
Mots du signe embarqué sans écho et va planter son jambage
dans l’entre-sol du silence.
Manquant… et grains de sable aux mots
respirent l’écume
au ciel ouvert possédé d’un océan…
pacifique
Un texte comme des coups… bleus… sur la langue, encre
s’ancre en océan, un palais que la luette explore de mots à
mots en filet, extase, la voix émet et aime.
Le mot est déjà effraction sur la page, cette page de vide dont
les distances de lignes se liguent à conspirer contre le mot
inattendu à l’encre gercée…
Des jets d’encre sur les nervures des lignes, la page éponge le
trop plein…
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