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Carcasses vertébrées de bois, substances déversées, moelles
ponctionnées… humains sans sépulture.
Quand une nouvelle dictature se met en place et que l’individu
ne devient qu’une carte de crédit et de données, qu’en est-il de
l’humain ?
… et tout s’effacera, la réalité comme l’utopie, à quoi bon le
souvenir car il sera défiguré au contact du… néant.
C’est un appel comme un désir de vivre pris en étau.
Une parcelle de l’intime touche à la beau thé, le peintre à mots
emperle les lignes une à deux, deux à trois… en une belle
parure.
Le problème des morts est qu’ils sont sans concession pour les
vivants…
La bougie à l’aube déflore l’ombre,
et au crépuscule dépose son feu follet.
La route s’effrite sous la pluie maîtresse et la boue se mêle de
gonfler sa grogne de joie.