Page 3 - Nathalie Nkum
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LA CENTRALISATION DE LA CREATION D’EMPLOI AU CAMEROUN.
La crise de l’emploi de la jeunesse Camerounaise : Quelle politique économique pour sortir de l’ornière.
Jeter les bases d’une dynamique économique positive, créatrice d’un nombre substantiels de postes de
travail au Cameroun, parvenir à faire remonter de façon significative le taux d’emploi de la population
active Camerounaise, telles sont les visées de ma recherche.
Face au chômage et au sous-emploi élevé, et pour éteindre les conséquences de cet état de fait, mon
mémoire propose de faire des exportations du Cameroun le levier de sa croissance économique dans le
but étant de parvenir à un taux de croissance fortement générateur d’emplois
La présente recherche voudrait esquisser l’ossature de l’Economic Development Board chargée
d’encorner le chômage en poursuivant les suivants objectifs :
1) Définir et mettre en œuvre la stratégie de développement économique et d’industrialisation
par l’exportation, fondement de la dynamique créatrice d’emplois à grande échelle.
2) Parvenir et se maintenir à des taux de croissance à deux chiffres pour le Cameroun, en
multipliant par plusieurs milliers, le niveau des exportations.
3) Faire du Cameroun une zone industrielle de sous-traitance mondiale et un centre d’affaires en
vendant entre autre chose, la "destination Cameroun" comme lieu de destination des
multinationales étrangères et d’installation des pôles de recherche scientifique.
4) Créer et maintenir des postes de travail en masse et les opportunités économiques au
Cameroun.
Dans notre devoir, la centralisation de la création d’emplois correspond à la mise en œuvre par le biais
de l’Economic Development Board, (EDB) d’une dynamique économique - dont les exportations sont le
« spearhead » – laquelle dynamique vise fondamentalement la création d’un nombre substantiels de
postes de travail issus de la partie moderne et structurée de l’économie.
La politique économique est l’ensemble des actions qui ambitionnent l’atteinte de la croissance
économique et du plein-emploi.
La politique monétaire dans cette recherche ne se limite pas à l’injection ou la restriction monétaire par
la Banque Centrale, mais elle s’étend à l’utilisation par L’EDB de la Banque Centrale, des excès de
réserves obligatoires pour financer la relance économique. En cela nous souhaitons rejoindre Keynes qui
défend l’interventionnisme de l’Etat en cas de récession dans le but de stimuler la demande agrégée par
entre autre chose, les dépenses publiques en infrastructure.
Notre proposition va plus loin dans l’implication de l’Etat par le biais de la Banque Centrale pour
retrouver la santé économique du Cameroun. Elle suggère en effet l’active implication de la Banque
Centrale, par une vigoureuse stimulation des exportations, une active politique de réindustrialisation, le