Page 459 - Revue LITAR 2019
P. 459

Une échographie articulaire a été réalisée chez 7 patients (dans 3 cas, l’image était
                caractéristique  de  goutte).  Sur  le  plan  thérapeutique  :  colchicine  (95%),  AINS
                (20%), corticothérapie orale (17,5%).Les règles hygiéno-diététiques et le traitement
                hypouricémiant étaient de mise dans tous les cas.1 cas de DRESS syndrome suite à
                la prise d’allopurinol, et 2 cas de troubles digestifs suite à la prise de la colchicine.
                Conclusion :
                A travers cette étude, nous remarquons que les comorbidités associées à la goutte
                sont fréquentes dans notre population et que les complications liées au traitement
                ne sont pas rares, impliquant une précaution dans la prescription médicamenteuse
                et une surveillance rigoureuse.

               ------------------------------
                332 : LIEN ENTRE LA POLYARTHRITE RHUMATOÏDE ET LA
                PARODONTITE : RÉSULTATS D’UNE ÉTUDE CAS-TÉMOINS

                F. Mechid1, H.Hafirassou1, M. Meddad2, S.S. Salah3, C.Dahou-Makhloufi1.

                1Service de rhumatologie, CHU Bab El Oued , Alger 2Parodontologie, CHU
                Mustapha, Alger 3Immunologie, 4Bactériologie, Institut Pasteur, Dély Brahim,
                ALGER


                Introduction :
                La  polyarthrite  rhumatoïde  (PR)  et  la  parodontite  (PD)  sont  des  affections
                inflammatoires  chroniques  qui  partagent  des  mécanismes  physiopathologiques
                communs. L’objectif principal de cette étude était de rechercher une éventuelle
                association entre la PR et la PD.
                Matériels et méthodes :
                Etude cas-témoins appariée à l’âge et au sexe, portant sur 69 patients atteints de
                polyarthrite  rhumatoïde  récente  (≤2ans),  telle  que  définie  par  les  critères
                ACR/EULAR 2010, naïves de biothérapie et un groupe témoin constitué de 138
                sujets,  recrutés  entre  2013  et  2017.  N’ont  pas  été  inclus  les  tabagiques,  les
                diabétiques, les patients ayant autre affection que la PR, et les sujets ayant bénéficiés
                des soins dentaires et ceux ayant consommés des antibiotiques dans les 3 mois
                précédents. Nous avons relevé les caractéristiques démographiques, le DAS 28VS
                moyen, le taux moyen des anticorps anti- CCP et le HAQ. Un examen parodontal a
                été réalisé chez tous les participants. Nous avons classé nos parodontites selon la
                classification d’Armitage en PD débutante, modérée ou sévère.


                                                                                                           370
   454   455   456   457   458   459   460   461