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A) Les inégalités salariales aux États-Unis.
Les débats sur les inégalités salariales hommes-femmes ne
sont pas prêts de s’arrêter aux États-Unis. Et pour cause : nous
pouvons constater que les salariées américaines ont gagné 21% de
moins que les hommes l'an dernier. Oui, mais le débat s'enrichit
d'une nouvelle polémique : la discrimination jouerait un rôle dans le
phénomène, mais probablement de façon limitée, contrairement aux
idées reçues. Pour les économistes, les plus grandes barrières à
l'égalité salariale sont moins évidentes.
L'écart entre ce que gagnent les femmes et les hommes, qui
travaillent à plein temps, n'a cessé de chuter depuis 30 ans mais
sans jamais disparaître. D’après le parti démocrate américain, la loi
ne va pas assez loin pour mettre les salariées à égalité avec leurs
collègues masculins.
Ce débat est permanent aux États-Unis.
Dans la Silicon Valley, des femmes dénoncent un climat sexiste
où les hommes seraient plus avantagés que les femmes pour obtenir
des promotions et des postes à hautes responsabilités. L'ancien
président américain, Barack Obama, évoque souvent l'avenir de ses
deux filles. Pour quatre Américains sur dix, la question de l'égalité
salariale est le problème principal pour les femmes au travail.
Comparer à travail égal.
En 2014, en moyenne, les femmes ont gagné 79% du salaire
des hommes selon une étude annuelle du Census bureau
(recensement) parue en septembre, soit un écart de 21%.
Cependant, cet écart ne prend pas en compte le fait qu'un homme
et une femme ont un emploi similaire, c'est pour cela que cet écart
et difficilement quantifiable.
Cependant d’après des chercheurs : une fois prise en compte
des variables telles que l'expérience, les diplômes, le poste et le
secteur d'occupation, l'écart tombe à 9%, selon la professeure
Francine Blau, spécialiste du sujet. Une étude descend jusqu'à 5%.
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