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Le président a supprimé une loi visant à obliger les entreprises à
             divulguer les écarts de salaires entre les hommes et les femmes.
             Pour lui, la défense des discriminations en tout genre (droits des
             femmes, des homosexuels ou des minorités ethniques...) est une
             faiblesse.

              Face à cela le parti démocrate reconstruit son programme politique
             en faveur de l’égalité hommes-femmes et de leurs droits.




                    Dans la ville Dadeville, située dans l'Alabama, le Conseil
             municipal envisage d'interdire de façon définitive les robes, les
             shorts et les jupes courtes pour les femmes. Cette loi prévoit qu’une
             habitante pourrait être condamnée à payer une amende, qui
             s’avérera salée, si elle osait exposer ses jambes. D’après
             l’explication du Conseil municipal, l’utilité d'une telle mesure est
             assez inattendue. Il nous avance que cette loi est en faveur de
             l’égalité des sexes et pour cause : ce projet de loi est né, en même
             temps et alors, que la ville voulait trouver un moyen pour lutter
             contre les pantalons qui descendent en-dessous des fesses chez les
             hommes.

                    Cependant, toutes les villes des Etats-Unis n’agissent pas
             comme Dadeville. En effet, la ville de New-York City, située dans
             l’Etat de New-York a une législation opposée à celle de Dadeville.
             C'est pourquoi à New-York il est désormais interdit aux chefs
             d'entreprises de demander l'ancienne rémunération d'une salariée.
             Cette nouvelle législation a pour but d’empêcher les entreprises de
             sous payer leurs employées. Cependant, les recruteurs auront
             toujours la possibilité d'aller chercher les informations salariales sur
             une entreprise grâce à des plates-formes collaboratives.

             Celle-ci aura également pour but de pousser les recruteurs à payer
             leurs salariées au même niveau que leurs homologues masculins. A
             présent, c'est aux patrons de déterminer le salaire qui est en
             adéquation avec le poste.




                    Si l'employeur tente de connaître l'historique de rémunération,
             après la mise en vigueur de cette loi, il encourt jusqu'à 200 000 €
             d'amende. Depuis l'entrée en vigueur de la loi, en novembre 2018,
             les entreprises se tournent toutes vers les cabinets d'avocats dans le
             but de corriger, en amont, les disparités salariales. La règle new-
             yorkaise pourrait constituer l'avenir dans le monde de l'emploi aux
             États-Unis.


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