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Si les hommes gagnent plus, dit-elle, « ce n'est plus parce qu'ils
sont mieux diplômés : davantage de femmes que d'hommes sortent
des universités. C'est d'abord parce qu'ils monopolisent des
professions mieux rémunérées, comme avocats et ouvriers qualifiés,
alors qu'enseignants et infirmières sont des professions qui sont plus
féminines ».

Certains militants disent que l'écart réel, même inférieur à 20%,
reste conséquent : « des centaines de milliers de dollars sur toute
une vie », calcule Vicki Shabo, vice-présidente du National Partnership
for Women and Families (organisation qui est connue surtout pour son
soutien et sa défense des droits de la femme et des familles, à ce
jour elle promeut l’équité sur le lieu de travail et dans d'autres
domaines comme celui du médical).

Mais les démocrates ne font pas dans la finesse et disent
souvent que les employeurs sont conscients qu'ils paient leurs
employés féminins moins que les hommes alors qu'ils ont les mêmes
postes, les mêmes diplômes et les mêmes responsabilités.

« Il est impensable que les femmes gagnent 78 cents pour chaque
dollar gagné par les hommes qui font le même travail », a dit, en
mai dernier, Bernie Sanders, candidat aux primaires présidentielles
démocrates.

« Si deux personnes font le même travail, elles doivent être payées
pareil ", martèle Barack Obama.

Aux États-Unis, les femmes ont tendance à éviter les secteurs
très compétitifs. Il est moins bien vu qu’une femme se permette de
négocier son salaire. Les femmes sont également plus souvent
chargées de s'occuper des enfants, et de ce fait évitent les
entreprises qui ne leur accordent pas une certaine flexibilité dans les
horaires ou la possibilité de pratiquer le télétravail.

Pour aider les femmes à intégrer certaines carrières, l'une des
réformes les plus efficaces pourrait être de tout simplement faciliter
la garde d'enfants, en aidant les familles à payer le coût de cette
garde, élevé aux États-Unis alors que l'école publique ne commence
qu'à cinq ans. L'actuel président Donald Trump, pendant sa
campagne présidentielle a fait des promesses, qu'il a mises en
œuvre après son élection, que nous pouvons qualifier de sexiste. En
effet, l'actuel président des États-Unis avait promis une restauration
d'une Amérique raciale (en faveur des blancs) et patriarcale, en
diminuant les égalités hommes-femmes.

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