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C) Les inégalités sociales.





                    Cette « sexualisation » est définie par le fait que les valeurs
             personnelles d’une personne, et dans ce cas celle d’une femme, est
             réduite au « sexual  appeal » en excluant toutes autres
             caractéristiques, hors celles des normes esthétiques très étroites et
             imposées. La personne devient pour ainsi dire un objet pour les
             autres, définie par son corps et le regard des autres, et non une
             personne possédant son propre libre-arbitre et ayant ses propres
             sentiments et ses visions personnelles. Cette évolution est portée
             avant tout par les médias (au sens large du terme, incluant la
             musique, les clips, les sites internet, la publicité et aussi les jouets,
             les vêtements, les cosmétiques, etc...) qui sont destinés aux petites
             filles et aux adolescentes. Aux États-Unis, les jeunes filles sont
             sexualisées très tôt, en commençant par les strings décorés par un
             suggestif flirt proposés aux fillettes âgées de 3 ans, ou encore les
             soutien-gorge rembourrés dès 7 ans, jusqu’à la presse pour « très
             jeunes filles » leur expliquant implicitement comment être hot et
             sexy. Aux États-Unis, il existe notamment ce que l'on appelle des
             concours de mini-miss qui sont, en réalité, des concours de beauté
             pour les petites filles où celles-ci sont comparées aux femmes lors
             de concours pour adultes. Il y a eu un scandale à ce sujet. En effet,
             la maman d'une fillette de 8 ans lui a injecté des doses de botox afin
             qu'elle gagne ces fameux « concours de beauté ». Ces concours sont
             de plus en plus répandus aux États-Unis, à tel point que des fillettes
             de 2 ans y participent. Les parents de ces enfants disent que ce
             mode de vie et le fait de vouloir faire ces concours sont des choix
             des enfants et qu'ils ne les poussent pas. Cependant, je pense
             qu'une fillette de 2 ans ne peut pas dire que ces concours de beauté
             sont réellement une passion puisque à 2 ans les enfants ne font que
             marcher et parler et ne connaissent encore rien à ce monde, à part

             ce que leurs parents leur font voir. Pour ces fillettes, ce sont bien les
             parents qui décident de leur faire faire de tel concours. Cette
             sexualisation est de plus en plus insistante et précoce.













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