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Les Brèves d’Anna



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                                             cupe le donneur d’ordre est le Musée   Quant au dernier volet, il nous entraîne
           Mea Culpa.                        Beaubourg qui présente jusqu’au 31   sur l’histoire supposée vraie mais tout
                                             janvier, sur 650 m², les 4 nommés du   à fait romancée d’une ethnologue
              ubliez toute information, le démen-  prix Marcel Duchamp 2016. Le docu-  française oubliée, internée en son
          P ti est aussi une information. «Les   ment dont nous nous faisons l’écho   temps pour folie. L’installation est sup-
           Brèves d’Anna», toujours en recherche   est assez édifiant quant à la vacuité   posée représenter une cellule men-
           de sujet pour ses articles remet à son   de certaines formes actuelles de l’Art   tale et là, nous avons très nettement
           goût du jour, façon herméneutique,   Contemporain. On y voit, bien pho-  décroché. Pour les plus endurants
           ce précepte journalistique. Médisez   tographiée, bien éclairée, une com-  que nous la fin est au bout de ce lien.
           de tout, le repentir est aussi un article.   missaire d’exposition se tortiller, se
           Ainsi dans notre dernière parution   contorsionner, se tirailler les mains en
           nous accusions «Facebook» d’être   tentant d’expliquer l’inexplicable. Elle  Conflit d’intérêts.
           une sorte de bras armé d’un nouveau   va même jusqu’à déranger sa coiffure
           protectionnisme de la culture améri-  ce qui pour beaucoup est souvent   ertains lecteurs ont pu remarquer
           caine en circonscrivant toute sphère   signe de forte perturbation. Comme   Cque le chemin www.annashop.eu
           d’influence à sa stricte répartition lan-  si elle cherchait désespérément à s’ex-  ne menait désormais nulle  part. La
           gagière. Notre ire n’était de fait due   traire de l’exercice difficile qui consiste   faute à notre société d’hébergement.
           qu’à notre ignorance. Il existe un petit   à défendre un choix fait par un autre,   Pour elle nous ne rencontrions plus ses
           bouton tout en bas de la colonne de   lequel apparaît en début de bobine.   critères de fréquence de mises à jour. Il
           droite de la page «administrateur» qui   Faute de pouvoir s’exprimer sur du   faut dire que notre activité satisfait peu
           permet de choisir sa langue d’expres-  fond, car à l’impossible nul n’est tenu,   aux normes du commerce électro-
           sion. «Facebook» se charge alors de   la dame maîtrise néanmoins fort bien   nique actuel, lequel s’appuie généra-
           traduire dans cette langue tout «post»   la forme. Ses études l’ont formée pour.   lement sur la standardisation des pro-
           transmis ou reçu. Donc contrairement   Le discours est anthologique. On y ap-  duits, sur des offres promotionnelles,
           à ce que nous croyions, que nous   prend que ce qui définit la pertinence   sur l’ampleur du choix et sur la capa-
           «postions» en anglais ou en français   d’un service de recherche est l’au-  cité de renouvellement du stock. Or on
           ne changeait rien au fait qu’un Français   thenticité de sa table de laboratoire.   reproche déjà aux artistes de produire
           le recevait en français, un Allemand en   A quand une qualité des soins d’un   trop et de trop se répéter. Il serait donc
           allemand etc. Usant de notre bévue   hôpital  évaluée  par  le  moelleux  de   vraiment malvenu de leur proposer en
           comme d’un levier nous avons donc   ses lits ? On atteint un pic du verbiage   plus de réaliser chaque œuvre en trois
           opté pour l’anglais en tant que langue   avec la présentation de ce projet dont   tailles et huit couleurs. Rappelons que
           native afin de mieux maîtriser la tra-  la couleur est à la fois la forme et le   pour Galerie  Anna-Tschopp chaque
           duction anglaise de nos «post». Si bien   contenu. La coulœurvre est toutefois   œuvre est unique, que toutes les
           que maintenant nous recevons de nos   difficile à avaler quand le commen-  productions d’un même artiste ne se
           correspondants français des «like»,   taire tente de nous convaincre que   valent pas et que notre métier consiste
           des «love», des «hate», ou des «unsus-  la manipulation, par des danseurs,   à écrémer les ateliers pour proposer
           cribe». Le monde parfait n’existe pas.  de couvertures colorées induit une   ce qui nous paraît être l’essentiel, voire
                                             connotation sociale. Des couvertures   l’indispensable. Corollaire  : nous ne
                                             sociales qu’il ne faudrait tout de même   nous renouvelons que lentement et
           Séance art et essai.              pas confondre avec  la CAF ou les   nous facturons notre savoir-faire. Nos
                                             ASSEDIC. Un troisième élu s’attache   intérêts s’éloignant donc irrémédia-
               ne fois n’est pas coutume «Les   aux amputés. Il s’agit au moyen d’une   blement de  ceux de notre hébergeur,
          UBrèves d’Anna» convie ses lec-    installation complexe de présenter   celui-ci a préféré interrompre notre ac-
           teurs à visionner une vidéo éditée par   la «sensation du membre fantôme»,   cès. Aussi avons-nous décidé de nous
           un tiers. Cette société a pour objet de   laquelle est supposée nous confronter   produire par nous-mêmes. Désormais
           réaliser à la demande de ses comman-  au problème politique de la percep-  vous pourrez consulter nos offres et
           ditaires des documents qui illustrent   tion de nos représentations culturelles   leurs modalités directement sur notre
           leur actualité. Dans le cas qui nous oc-  fantômes. Au secours, Fantômes !!!   site, à la rubrique «Vente en ligne».
           Actuellement visibles à la galerie :
                                                                               Pour communiquer avec nous :

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