Page 176 - Des ailes pour le Brésil
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C’est un lieu où souffle le mystique de la nature.
Chaque année, des inconnus d’Europe partent, pour effectuer des
« retraites initiatiques » en Amazonie pour consommer de
l’Ayahuasca.
À plusieurs reprises, nous avons rencontré ces voyageurs dont les
pensées sont à la frontière du mystique et du rationnel.
Des occidentaux tentent l’expérience comme « un travail de
guérison » entrepris dans le cadre d’une « quête spirituelle ».
Ce breuvage psychotrope à base de plantes est utilisé
traditionnellement par les chamanes de certaines tribus
amazoniennes pour entrer en contact avec les « esprits de la nature
», dans un but divinatoire ou pour guérir des malades.
Nous avons dégusté et apprécié le
traditionnel fruit du palmier « açaï », aliment
important consommé par les Indiens depuis les
temps précolombiens qu’ils nomment « le fruit qui
pleure ».
Des sites Internet frauduleux vantent les effets
amaigrissants de l’açaï.
C’est une affirmation qui ne repose pas sur grand-chose, mis à
part l’appât du gain. La seule chose que l’açaï risque de faire maigrir,
c’est votre portefeuille.
Si vous ne tombez pas dans ce piège, cette baie a effectivement des
vertus médicinales, mais ne fait pas maigrir.
Les fruits sont extrêmement présents dans l’alimentation
brésilienne.
En principe les fruits ne sont mangés qu’au petit déjeuner, seul
repas où melon, pastèque, mangue et papaye inondent la table.
Notre péché mignon est le « jaboticaba, nous en
sommes très friands.
Ces fruits sont un des très grands bienfaits
généreux de ce pays. Jaboticaba
Notre voyage à Iguaçu.