Page 177 - Des ailes pour le Brésil

Vue de certaines chutes.
En novembre 2016, pour célébrer les cinquante ans d’Éliane,
nous avons visité les « gorges du diable », une chute d’eau de quatre-
vingt-deux mètres parmi les 275 cascades qui s’écrasent avec

vacarme sur le fleuve Paraná.
Nous nous sommes improvisés « touristes » dans les parcs d’Iguaçu,
des côtés argentins et brésiliens.
Ce spectacle unique, impressionnant et phénoménal relève la force

de la nature !
Ces parcs sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de
l’Unesco. Ils sont considérés aussi comme une des sept merveilles
du monde.

L'ensemble des cascades déversent jusqu'à six millions de litres d'eau
par seconde.
La nature est belle et injuste, mais combien cruelle quand on pense

aux régions du monde désertiques.
Enfant gâté par la nature, le Brésil est en effets un des plus grands
systèmes aquifères de la planète.
Les changements climatiques menacent maintenant les grands

barrages hydroélectriques dont 27 sont en construction et qui
fournissent environ 75 % de l’électricité du pays.
Ces paradoxes de l’abondance sont provoqués par l’incompétence

des politiques - il y a dans la région du Nordeste des endroits où il
n’y a plus d’eau depuis cinq ans.
Des travaux pharaoniques ont commencé pour irriguer la région
du fleuve San Francisco qui draine 8 % de la surface du pays.

Utopique réalité ou légende, les travaux avancent paraît-il !