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Ces effets peuvent survenir après une courte exposition: brûlure, irritation,
                                  démangeaison, convulsion, coma.
                                 Ou après une longue durée: eczéma, infertilité, silicose, mésothéliome.

                                Les mesures de prévention sont les suivantes: automatisation des procédés,
                                travail en vase clos, captage des polluants à la source, ventilation générale.
                               Mais aussi limitation de l’exposition, gestion du flux et stockage, gestion des
                               déchets, entretien des installations et restriction d’accès.


                              DEFENSE DU CORPS HUMAIN
                              En premier lieu on trouve les défenses naturelles contre les microbes, c’est la
                             peau, la barrière cutanéo-muqueuse. Les sécrétions s’opposent à ces microor-
                             ganismes. La vitamine C et le fer sont des facteurs de protection naturels.
                             Un microbe qui pénètre à travers une plaie déclenche une inflammation: rougeur,
                             oedème, chaleur, douleur, fièvre.


                            En deuxième lieu, les résistances acquises: Les lymphocytes T (immunité cellu-
                            laire) et les lymphocytes B (anticorps).


                            Les anticorps (Ig M, Ig A, Ig G) sont des protéines capable de neutraliser les élé-
                            ments pathogènes.


                            Les lymphocytes B reconnaissent l’antigène, s’activent, se différencient en plas-
                            mocytes et ces derniers sécrètent des anticorps.

                             LA POUSSIERE
                             La poussière et surtout la poussière de bois est un cancérigène avéré. D’autres
                             poussières peuvent être nocives (plastique, fer...). Celles-ci pénètrent l’appareil
                             respiratoire et provoquent certaines pathologies comme l’asthme, difficulté res-
                             piratoire, bronchite, cancers.

                              Le gouvernement mène des campagnes de sensibilisation et des moyens de
                              préventions existent : assainissement, ventilation, réduction de l’exposition, tra-
                               vail en vase clos, protection respiratoire du salarié grâce à un masque.

                                LA VISION
                                L’activité professionnelle nécessite une bonne vision et un éclairage adéquat
                                 pour abtenir un confort visuel favorable.


                                  Une mauvaise condition provoque une fatigue, une perte de concentration,
                                  une perturbation de l’humeur, et des erreurs.


                                   Un éclairage confortable doit permettre de voir des détails fins à 30 cm de
                                    l’oeil, de réduire les éblouissement, d’éviter les ombres. Des picotements,
                                     les yeux rouges et les maux de tête sont des signes de mauvaises condi-
                                     tions de travail visuelles.


                                       La  rétine  capte  la  lumière  et  la  transmet  au  cerveau.  Les  muscles
                                        contrôlent  la  mise  au  point,  les  mouvements  et  la  convergence  des
                                         yeux.

                                          Les paupières et larmes sont des protections naturelles.
                                           Un  éblouissement  est  provoqué  par  une  excès  d’intensité  de
                                            lumière. Une sollicitation longue de la vision entraîne une fatigue

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