Page 35 - Rapport de Licence
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34 | deux années pour solutionner et expérimenter                         | 35













 d’année. J’ai donc comme intention de m’intéresser
 à  cette  branche  de  l’architecture  qu’est  l’héritage
 urbain.  Le  choix  de  l’atelier  proposé  par  Pauline
 Marchant  au  premier  semestre  de  master  me
 semble pertinent dans le sens où il me permettrait
 d’appréhender les problématiques contemporaines
 d’habiter  dans  le  centre  d’un  bourg.  Comment
 faire un projet contemporain en sympathie avec les
 caractéristiques  précises  d’un  tissu  urbain  ancien,
 dont la valeur patrimoniale est reconnue ? En entrant
 dans  ce  cursus  que  sont  ces  études,  l’architecture
 du  patrimoine  m’intriguait,  étant  un  passionné
 d’histoire. Suivre cet enseignement me permettrait
 de me constituer un avis. S’interroger sur le réemploi
 et la réaffectation des bâtiments, des cœurs d’îlot ou
 des espaces publics s’est aussi, selon moi, réaliser
 une synthèse entre la mise en valeur du patrimoine
 et les enjeux écologiques contemporains.

    Après donc un premier semestre tourné sur
 le patrimoine, quoi de plus logique que de s’intéresser
 aux  questions  de  l’architecture  éco-responsable.
 La  transition  écologique  pose  la  question  de  la
 matérialité  future  des  constructions.  Qu’est  ce
 qu’une  architecture  proche  de  l’environnement,
 adapté à son milieu ? Un article dans une revue, en
 terminale, sur l’architecte français André Ravéreau,
 me  révélait  ce  travail  possible  d’une  architecture
 située,  n’imitant  pas  les  formes  traditionnelles,
 mais  qui  s’intéresse  à  un  lieu,  à  sa  culture,  à  son   Coupes habitées  par André Ravéreau
        «Le M’zab une leçon d’architecture»
 climat. Ce que j’apprécie chez André Ravéreau c’est   Jean Dethier - Edition Sindbad - 2017
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