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Que nos regards se tournent vers la Lumière
s’ouvrir, s’ouvrir pour un engagement dans le monde profane comme en
soi, là où le manque se manifeste par un appel de lumière, lumière que le
couvreur, précisément, ne dispense pas.
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Pour en conclure, rappelons que cette lumière vers laquelle nous nous
tournons est une lumière à tout jamais humaine, à la fois statique lorsqu’elle
est dispensée de manière si mystérieuse par la conscience, mais aussi
dynamique dans la dialectique de l’esprit. La lumière originelle, qui émane
de l’infini divin est inaccessible bien que la conscience en perçoive le reflet.
Notons, à cet égard, s’agissant de la liberté que nous prenons de faire lire
au frère expert le 3 ème verset de la Genèse, que lorsque Dieu dit « que la
Lumière soit », et que « la lumière fut », cette dernière a déjà perdu son
caractère émané primordial pour se figer dans la matérialité de l’humain.
Sur ce point, sans doute faudrait-il mieux étudier les nuances de la langue
hébraïque, dont la conjonction Vav ( ך ) a aussi un caractère conversif. Mais
sans aller jusque-là, constatons que toutes les perceptions humaines ont
nécessairement un effet réducteur qui les éloignent toujours un peu plus,
comme dans une aporie, de la lumière primordiale.
J’ai dit, V... M ...
Jean-Pierre Laethem
Le 14 juin 2019
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