Page 103 - Automedication
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SYMPTÔMES, MALADIES ADULTES ET MÉDICAMENTS  103

              la prise de tous les anti-infl ammatoires non stéroïdiens (AINS) dont l’as-
             pirine, l’ibuprofène et le kétoprofène, vendus sans ordonnance ;
              ainsi que certains traitements anticancéreux.

             LES INTERDITS

               Pas d’automédication mais consultez rapidement votre médecin si :
              vous avez de la fi èvre et que vos aphtes sont supérieurs à 1 cm de dia-
             mètre ou sont multiples ;
              vos aphtes saignent ;
              vos aphtes persistent après 2 semaines ;
              vous avez des rougeurs aux yeux ;
              vous souffrez de douleurs articulaires ;
              vous avez une diarrhée persistante ou des douleurs abdominales.
                                                                 A
             LES BONNES PRATIQUES

              En prévention
              Ayez une bonne hygiène buccale.
          Pour une lecture optimale des tableaux, reportez-vous à la page 17.
              Évitez de vous blesser en mangeant (faites vérifi er vos prothèses den-
             taires si les vôtres vous blessent).
              Identifi ez les aliments qui vous provoquent des aphtes et supprimez-les.

              En cas d’aphtes
              Oubliez les aliments comme les ananas, tomates, noix, épices ainsi que
             les boissons irritantes (café) ou acides (jus d’orange…).
              Calmez la gêne occasionnée avec un glaçon ou un bonbon à la menthe.
             Si c’est insuffi sant, prenez un anesthésique local ou un dérivé de la
               cortisone.
              Faites des bains de bouche à l’aspirine soluble (6 comprimés de 500 mg
             dans un grand verre d’eau) mais n’avalez surtout pas le liquide !
              Si vous avez toujours mal, prenez un antidouleur oral (paracétamol de
             préférence).
              Et si les aphtes persistent plus de 8 jours, consultez votre médecin.

             LES MÉDICAMENTS
             De très nombreuses spécialités sont proposées en pharmacie. Elles
             contiennent des antiseptiques sous différentes formes : pastilles, solu-
             tions (collutoires), comprimés à sucer... Elles n’ont jamais démontré la
             moindre effi cacité, car la cause des aphtes n’est pas une infection. Vous
             pouvez donc vous en passer  au même titre que les oligoéléments à
             base d’argent.
             Seuls les pastilles ou les collutoires contenant un anesthésique local à
             base de lidocaïne ou de tétracaïne peuvent diminuer temporairement
             la douleur.













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