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PARTIE IV
PROTÉGER LES DROITS DES FEMMES
• Mettre en place une cellule de crise interministérielle pour lutter de manière coordonnée
contre les violences faites aux femmes et celles qui touchent les enfants.
• Application stricte des lois existantes : permettre le recours aux ordonnances
de protection et stopper les recours à la médiation comme le stipule la convention
d’Istanbul ratifiée par la France.
• Former massivement et prioritairement les travailleurs sociaux, les médecins,
les magistrats, les chefs d’entreprise, les personnels de l’éducation nationale
à la question des violences faites aux femmes et à la déconstruction des stéréotypes
sexistes.
• Analyser très vite l’impact potentiel du confinement sur le basculement de nombreuses
femmes en emploi à temps partiel.
• Revaloriser les métiers féminisés en termes de salaire, de reconnaissance sociale,
de droit à la formation et à la mobilité.
• Veiller à développer l’accès aux responsabilités des femmes dans une période
où les hommes ont beaucoup occupé l’espace médiatique.
UN BESOIN GÉNÉRAL DE DÉMOCRATIE
• Inclure les corps intermédiaires (collectivités territoriales, syndicats, associations,
collectifs…) dans les réflexions autour de la sortie de crise.
• Organiser un débat sur les finalités du travail (son utilité, son impact physique
et psychologique, son rapport au temps et à l’écologie, la reconversion des salariés, etc.).
• Ouvrir des droits démocratiques pour les travailleurs sur les décisions
d’investissement et de production.
• Convoquer une Constituante pour redéfinir collectivement les règles du jeu.
• Repenser la question de la redevabilité des élus notamment avec le référendum
révocatoire.
• Penser un mécanisme pour engager la responsabilité politique des élus et du chef
de l’État du point de vue de leur inaction écologique : développer les référendums
d’initiative citoyenne, un mécanisme de destitution du chef de l’État fondé
sur une rationalité climatique.

