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PARTIE IV
D / ROMPRE AVEC LES DOGMES LIBÉRAUX,
RENOUER AVEC LA SOUVERAINETÉ
MESURES D’URGENCE POUR AMORTIR LA CRISE
> Demander des formes d’annulation de la dette publique par la BCE
> Sortir du pacte de stabilité et des politiques austéritaires
> Créer un rapport de force politique au niveau UE pour remettre en cause la politique
monétaire actuelle puisqu’elle va conditionner tous les plans de relance nationaux
et européen.
> Annuler la dette extérieure des pays pauvres, pour une relance internationale
et solidaire
> Mettre à bas les accords de libre-échange et les accords de l’OMC, s’opposer
notamment à la réouverture des négociations avec le Mercosur
> Mettre en place des quotas, ou d’autres outils douaniers pour aider à relocaliser
l’industrie et privilégier l’industrie européenne et voire nationale
ROMPRE AVEC CETTE UNION EUROPÉENNE
LIBÉRER LES ÉTATS DU FARDEAU DE LA DETTE
• Assumer qu’il n’y aucune nécessité de la dette.
• Monétiser la dette publique : que la BCE procède à des annulations de la dette
publique et qu’elle puisse prêter directement aux États sous des conditions sociales
et écologiques.
• Lancer un grand emprunt national auprès des citoyens français pour que la France
n’ait plus à emprunter sur les marchés financiers et que la dette soit à nouveau
détenue par des résidents.
REPRENDRE LE CONTRÔLE SUR LA CRÉATION MONÉTAIRE
• Redonner à l’État le contrôle de la création monétaire pour créer des emplois
stables et bien payés, assurer le développement des services publics, financer
les investissements écologiques.
• Que la création monétaire donne des capitaux directement aux États, aux entreprises
et citoyens, favoriser le recours à des dons directement aux personnes impactées,
avec une modulation en fonction du revenu des personnes.
• Limiter l’octroi de prêts et le rachat de dettes par la BCE aux seules entreprises
démontrant qu’elles ont un modèle compatible avec les Accords de Paris
et cela ne doit pas s’appliquer aux entreprises des énergies fossiles et aux acteurs
financiers qui eux-mêmes ne respectent pas la trajectoire des accords de Paris.

