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                     POUR UN VÉRITABLE SERVICE PUBLIC DE L’ÉDUCATION
                     •  Redonner des moyens : arrêter de supprimer des classes, des postes d’enseignants
                      spécialisés, arrêter le démantèlement des services sociaux qui sont saturés
                      de dossiers à traiter.
                     •  Réduire le nombre d’élèves par classe, tant pour les conditions de travail
                      des enseignants que pour les conditions d’apprentissage des élèves, notamment
                      pour les publics spécifiques comme les jeunes en situation de handicap.
                     •  Réduire l’écart de taux d’encadrement entre crèche et petites classes.
                     •  Augmenter drastiquement le nombre de médecins, de psychologues et d’infirmiers
                      scolaires.
                     •  Créer un service public de l’orientation à la hauteur.
                     •  Renoncer au contrôle continu non encadré par l’État (sujets identiques, anonymisation
                      des copies, semaine blanche de préparation, etc.), facteur d’inégalités territoriales
                      et sociales.
                     •  Mettre fin aux pressions qui s’exercent sur les personnels qui expriment leur opinion,
                      favoriser une plus grande liberté pédagogique.
                     •  Allouer du temps supplémentaire à la préparation des cours et des outils pédagogiques,
                      un temps indispensable, mais impensable avec la durée actuelle du travail
                      et les charges multiples qui incombent aux enseignants.
                     •  Développer une approche « holistique » de l’enfant qui souligne l’importance
                      du vivre-ensemble, de la bienveillance, renouvelle le lien entre la nature
                      et le vivant, sensibilisation écologique.


                     L’ENSEIGNEMENT SPÉCIALISÉ DOIT AVOIR LES MOYENS
                     DE MENER SES MISSIONS :
                     •  Prendre en compte davantage les parents sourds-muets ou celles et ceux
                      souffrants de handicap.
                     •  Nécessité d’un véritable suivi pédagogique pour les élèves souffrant de handicap
                      mental, de fragilités psychologiques.
                     •  Permettre les dédoublements de classes pour les ULIS, dyslexiques, allophones.


                     SOUTENIR L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET LA RECHERCHE
                     •  Prolonger les bourses allouées aux étudiants, notamment sur les deux mois d’été
                      et compléments de bourses pour les étudiants ultramarins en outremer.
                     •  Déployer un dispositif d’accompagnement psychologique des étudiants
                      post-confinement.
                     •  Déployer un plan national de lutte contre la précarité étudiante : les mesures
                      d’aide doivent concerner également les étudiants en santé, les étudiants
                      ultramarins (notamment en métropole) et étrangers, ne plus être conditionnées
                      à la composition familiale.
                     •  Investissement majeur dans l’enseignement supérieur et la recherche,
                      postes d’enseignants supplémentaires.
                     •  Considérer le numérique comme un outil, non un substitut du présentiel.
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