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PARTIE IV
• Diffuser et rendre accessible le savoir : légaliser le partage associé à de nouvelles
formes de rémunérations de type licence globale ou contribution créative.
• Faire des états généraux de la culture.
LIVRE - NUMÉRIQUE
LIVRE
• Repenser le monde de la librairie avec les SCIC, les SCOP, des formes de coopératives
numériques, à travers le partage libre. Relancer des problématiques comme le Peer
to Peer et voir que toutes ces actions ne sont pas antagonistes mais coopératives
et co-évolutives.
• Réinventer la chaîne du livre conditionnée par les grands groupes d’édition en
France, au nombre de 4 (= 90% du marché) : une part de la redistribution pourrait
être faite en direction des auteurs, des petites maisons d’édition, des libraires.
Cela pourrait venir d’un taux de marge commerciale plus faible à Amazon plutôt
qu’à la librairie.
NUMÉRIQUE
• Desserrer le cadre actuel en bibliothèque numérique : permettrait d’avoir un accès
ouvert tout en gardant une rémunération pour tous les titulaires de la chaîne.
Se préoccuper du livre audio numérique qui se développe énormément et échappe
à la loi de 1981 (ne fait pas l’objet du prix unique).
• Donner une place prépondérante aux petits acteurs sur le marché du numérique.
• Pallier aux insuffisances de l’Éducation Nationale en termes d’outils numériques.
REPENSER LA PLACE DU LIVRE PHYSIQUE ET DU LIVRE ÉLECTRONIQUE dans un objectif
de libre circulation des informations. Ouvrir les contenus éducatifs qui sont aujourd’hui
dans une économie très contestable.
ENJEU FONDAMENTAL DE LA POLITIQUE DE LA LECTURE : en faire une cause nationale,
repenser avec tous les partenaires la manière d’attirer, fidéliser ou ramener des gens
à la lecture avec les pouvoirs publics.
ARTISTES-AUTEURS - ART CONTEMPORAIN
• Sortir les artistes d’un système ultra libéral dont ils sont dépendants (mécénat
privé ou institutionnel), en finir avec les injonctions à la productivité, obtenir
une gestion unifiée des artistes-auteurs, régler les problèmes de fonctionnement
et de reconnaissance de l’activité dans ce secteur.
• S’occuper de la reconnaissance du statut de critique d’art : pourquoi sont-ils payés
beaucoup moins que les graphistes, imprimeurs, chargés de production
et de communication ?
• Repenser le rôle de ceux qui les emploient en tant qu’artiste et leur permettent
de travailler, comme les centres d’art, les FRAC et les musées.

