Page 209 - ANGOISSE

- Cela me rend malade de te savoir ici. C’est moi qui aurait dû me trouver à ta
place. Cela aurait été plus juste car c’est grâce à toi, grâce à ta force de
conviction que désormais la crise est en passe d’être solutionnée. J’ignore si
un jour quelqu’un pensera à t’élever une statue mais ce ne serait que justice.
Il hésita quelques instants.
- J’avais une dernière chose importante à te dire. Sans ta présence à mes côtés
durant tous ces événements j’ignore si j’aurais été capable de résister à la
pression. Pour être honnête, je pense même que j’aurais craqué en me
rangeant derrière le ministre de la défense. Pour l’homme que tu m’as permis
réellement de devenir je n’ai qu’un seul mot.
- Merci.

209