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158 L’absurdité de l’inquiétude
SIM'HA 131
Chaque moment a le potentiel de vous combler de satisfaction.
(MiGuedolé HaTorah Be’Hassidout, Admoré Beit Tsanz, p. 120)
de votre bonheur.
rompu. »
vous permettra de devenir peu à peu l’artisan
jeune homme rend votre fille mélancolique, le chidoukh doit être
Reconnaître que votre perspective est biaisée
« Toutes les jeunes filles juives doivent être heureuses. Si ce
soucieux, ou focalisé sur ce qui ne va pas.
Le Rav convoqua alors le père et lui dit :
d’opportunités, mais parce que vous êtes
rares et espacés, non en raison d’un manque
m’inquiète. »
Vous constaterez que ces instants sont parfois
- Il émane de lui une profonde tristesse, expliqua-t-elle. Cela
Exercice
vous éprouvez un réel plaisir, prenez-en note.
« Ma fille, pourquoi ce jeune homme ne vous plaît-il pas ?
moments de satisfaction. À chaque fois que
avec gentillesse :
Durant trois jours, repérez quels sont vos
Le Rav demanda qu’on lui amène la jeune fille et l’interrogea

excellent chidoukh.
Hornosteipel. Sa fille, se plaignit-il, refusait de poursuivre un
Un ‘hassid alla un jour prendre conseil auprès du Rav de
Le souci est contagieux. Il produit un effet néfaste sur tous
En orientant chaque aspect de votre vie vers le service de
L’incertitude est par excellence l’arme d’Amalek, dont la valeur rencontre, ou d’apprécier la saveur de votre repas. celui d’admirer la beauté d’une fleur, de voir un ami venir à votre votre existence et apprenez à profiter des plaisirs simples comme submergerait de joie ! Instillez du bonheur dans chaque instant de d
numérique est équivalente au safek (le doute). Amalek incarne agissez en ce sens. Mais malheureusement, les gens s’inquiètent
le yétser hara, dont le but essentiel est de semer le doute dans souvent d’une conjoncture sur laquelle ils n’ont pas prise. Dans
l’esprit des hommes, afin de nuire à leur progression spirituelle. la majorité des cas, l’on ne souffrirait quasiment pas de ses
Nous devons nous débarrasser de nos hésitations, car elles désagréments si l’on décidait de ne pas s’en faire !
affaiblissent notre esprit en entravant notre capacité à nous
acquitter pleinement de notre devoir. Le fait même de se faire du souci est nuisible. Bien souvent,
les craintes de l’homme n’ont aucun fondement, et son angoisse
« Si Réouven avait su que Hachem écrirait plus tard dans la exagérée amplifie un problème finissant par prendre le pas sur
Torah "Reouven l’entendit et voulut le sauver de leurs mains", il l’existence tout entière. Même si ce qui inquiétait l’individu ne
l’aurait porté [Yossef] sur ses épaules. Si Aharon s’était douté que se concrétise pas, sa peur et son anxiété ont leurs propres effets
Hachem relaterait dans la Torah : "Regarde, il vient t’accueillir ! ", néfastes, parfois pires encore que la difficulté initiale.
il serait sorti à sa rencontre [de Moché] entouré d’instruments de
musique et de danses. Si Boaz avait su que Hachem mentionnerait Ne laissez pas les pensées déprimantes envahir votre esprit.
dans le verset : " Et il lui offrit du grain grillé, elle en mangea à Remplacez vos préoccupations par des réflexions constructives.
satiété et en eut encore de reste", il l’aurait nourrie [Ruth] de veaux Concentrez-vous sur l’aspect positif des choses. Même lorsque
gras » (Midrach Vayikra Rabba). surviennent des événements apparemment négatifs, apprenez à
déceler les avantages inhérents à chaque situation. N’abordez pas
Le Midrach semble suggérer que si ces tsadikim avaient su qu’ils vos désagréments en des termes extrêmes risquant d’exagérer la
seraient loués plus tard pour leurs actions, ils les auraient réalisées nature de vos difficultés.
avec un plus grand enthousiasme. Mais bien évidemment, ils
n’agissaient pas pour la gloire qu’ils allaient retirer de leurs actes ! La vigilance dans ce domaine procure l’assurance spirituelle
qu’aucune de vos appréhensions concernant le problème en
Le Midrach explique qu’en raison de leurs doutes, Reouven, question ne se concrétisera.
Aharon et Boaz hésitèrent à accomplir ces mitsvot en y investissant
tout leur être. Yossef méritait peut-être la mort et ne devait pas
être sauvé. Moché n’aurait peut-être pas dû usurper la place de
son frère en tant que dirigeant du peuple juif. Proposer de la
nourriture à Ruth était peut-être un comportement impudique, ou
un geste assimilable à un acte de mariage. S’ils avaient su que
la Torah rapporterait leurs actions en des termes élogieux, leurs

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