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retirerez une satisfaction permanente.
sur les aspects positifs de votre vie, et vous en
exercice vous permettra de vous concentrer
à réfléchir à ce qui vous rend heureux. Cet
Chaque jour, consacrez quelques minutes
s’en fait sentir.
Exercice
plus dérisoires. Consultez-la dès que le besoin
journée, même celles qui vous semblent les
où vous noterez toutes vos réussites de la
Affichez sur votre réfrigérateur une feuille
Rav Brim, gêné de voir le ‘Hazon Ich faire tant d’efforts pour lui, 9 (Thirteen Oros II, p. 104) (Rav S.R. Hirsch, ibid.) Matière à réflexion « Les préceptes de Hachem sont droits, ils réjouissent le « Le monde entier ne vaut pas une plainte », répondit calmement Un ‘Hassid de Sziget d
tenta de protester. Le ‘Hazon Ich l’interrompit aussitôt : « Depuis
quand un étrog explique-t-il au maître de maison ce qu’il doit faire Source d’inspiration
avec lui ? »
Si l’on nous demande de servir Hachem dans la joie, la
Le lendemain matin, le ‘Hazon Ich servit à son invité un petit-
Torah ne nous ordonne pas d’être joyeux. En effet, la sim’ha
déjeuner composé de pain, de hareng fumé et de thé, et tout au
est une conséquence naturelle du service Divin.
long du repas, il échangea avec lui des pensées de Torah.
Rav Brim évoqua plus tard ce souvenir en disant : « Il émanait
du ‘Hazon Ich tellement de joie et de convivialité, que j’avais
l’impression que c’était Yom Tov. » On nous met en garde : le peuple juif sera sévèrement puni
(Maassé Ich) de ne pas servir Hachem avec une joie, mérov kol, provenant
d’une abondance de tout. Mais le Ari propose une interprétation
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différente de mérov kol : la joie de servir Hachem doit littéralement
Pour un œil non averti, cet homme avait l’air d’être un pauvre et surpasser tout le reste.
simple livreur de lait à Yérouchalaïm. Pourtant, Rav Aharon Kotler
affirmait que cet individu connaissait par cœur le moindre Rachba (Séfer ‘Harédim, Hakdama Tenaïm LeKioum HaMitsvot)
du Chass.
Lorsque ce « simple livreur de lait » trouva une grande somme
d’argent, il fut ravi : il avait enfin l’opportunité d’accomplir la mitsva
de restituer un objet perdu ! Quelqu’un fit néanmoins remarquer
que, puisque cet argent ne comportait aucun signe distinctif, il
était impossible d’en retrouver le propriétaire. Le livreur de lait
pouvait donc le garder.
En entendant cela, notre homme fut aussi désappointé que s’il
avait perdu une grande somme d’argent, lui qui avait au contraire
mis la main sur une véritable fortune ! En effet, il était chagriné
d’avoir manqué l’opportunité d’accomplir une mitsva ayant selon
lui davantage de valeur que tous les trésors du monde.
272 La joie d’accomplir les mitsvot SIM'HA 273