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SIM'HA 35
(Rav Akiva Tatz)
entourage de n’acheter du lait que chez Rav Ourele. - J’ai conduit prudemment en suivant scrupuleusement
Les gens se rendirent donc chez celui-ci pour s’approvisionner
en lait, mais ils ne virent aucune vache !
« Pourquoi m’avez-vous dit que vous aviez deux vaches ? lui
demanda le lendemain son voisin, étonné.
- Je me suis mal fait comprendre, lui répondit Rav Ourele
en s’excusant. Je n’avais pas en tête le terme yiddish "ki", mais
les deux termes hébreux "ki", tirés du verset : « Car (ki), notre
cœur se réjouit en lui, car (ki) nous avons confiance en Son Saint
Nom »
(Téhilim 33:21.)
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Le Rabbi Yossef Its’hak de Loubavitch rapporta un jour de son
père, le Rachab, la tradition suivante : selon le Baal Chem Tov, la
foi plonge ses racines dans la confiance en Hachem. Rabbi
Yossef Its’hak commenta cette idée en expliquant qu’un Juif est
certain que ce qu’il souhaite va réellement advenir.
Quelqu’un lui demanda :
« Le bita’hon s’apparente-t-il donc à l’espoir ?
Le Rabbi répondit :
- Le bita’hon est davantage que l’espoir. Une personne dotée
de bita’hon sait que ce qu’elle espère va se réaliser. En réalité,
ce à quoi elle aspire est déjà là ; l’obstacle n’existe que dans la
personne elle-même. »
Le Rabbi Rav Chmouel de Loubavitch, le Maharach, illustrait ce
concept par un exemple concret : « Les hommes ne manquent
pas de moyens de subsistance. Ils manquent de confiance en
46 Ayez confiance en la bonté de Hachem
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62 Hachem récompense notre confiance en Lui
la liesse. Alors que la nuit touchait à sa fin, Moché entendit le
Cette année-là, Moché et sa famille célébrèrent le Séder dans
pièces d’or. Moché avait découvert un trésor !
pièces sonnantes et trébuchantes. Il s’agissait de véritables
entendit soudain, venant du sac, le bruit sans équivoque de
souleva le sinistre paquet pour le jeter hors de la cabane, et
étrange événement ne manqua pas de le laisser stupéfait. Il
défendre d’accusations de meurtres rituels. Cependant, cet
Moché fut immensément soulagé de ne pas avoir à se
mort ! »
« Moché, regarde ! s’exclama-t-elle. Ce n’est qu’un singe
sol et l’ouvrit.
bougie. Sa femme s’approcha prudemment du sac gisant sur le
Les mains tremblantes, Moché parvint à allumer une nouvelle
juste avant Pessa’h était particulièrement effrayante.
simple pensée d’une dépouille jetée dans une maison juive
Il ne faisait aucun doute que le sac contenait un cadavre, et la
la famille fut alors prise à la gorge par une odeur pestilentielle.
ne soit éteinte par le vent. Se tenant frigorifiée dans l’obscurité,
jeter un sac à l'intérieur, avant que la flamme de l’unique bougie
violemment. Ils eurent à peine le temps d’apercevoir quelqu’un
la mitsva de bedikat ‘hamets, la porte de la cabane s’ouvrit
Quelques nuits plus tard, alors qu’il s’apprêtait à accomplir
inébranlable.
de la perte soudaine de son emploi, la foi de Moché resta
dans la modeste cabane où il vivait avec sa famille. En dépit
Moché fit demi-tour et s’enfuit à toutes jambes. Il retourna
à Pessa’h, car tu n’auras plus un centime de notre part ! »
revenir! Laisse au Tout-Puissant le soin d’assurer ta subsistance
Le chauffeur répondit : Lorsque le chauffeur revint, son patron lui demanda : « Alors? Un jour, un homme loua les services d’un chauffeur de camion Gardez-vous bien de faire comme cet étourdi de chauffeur
escarpée pour parvenir à un mikvé naturel situé à son sommet.
Ni la neige ni la glace ne pouvaient entamer sa détermination
à y accéder.
Un jour, des gens mal intentionnés le suivirent pour lui chercher
noise. Mais ils glissèrent, dévalèrent plusieurs centaines de
mètres et se blessèrent gravement.
Plus tard, ils se rendirent chez le Rav pour lui demander
pardon. Impressionnés par la capacité du vieil homme à
effectuer régulièrement cette périlleuse ascension, ils lui
demandèrent comment il réussissait cet exploit. Rav Méïr leur
répondit avec simplicité : « L’homme qui est relié à Celui Qui est
En-Haut ne chute pas. »
Source d’inspiration
« Car Tu m’as comblé de joie, Hachem, par Tes actions. Je
veux célébrer les œuvres de Tes Mains. » (Téhilim 92:5). Rav
Nathan David de Szydlowiec expliquait le verset ci-dessus
de la manière suivante : si je suis entièrement convaincu que
tout ce qui m’arrive, les bonnes choses comme les mauvaises,
sont le résultat de « Tes actions », je ne peux qu’être empli de
sim’ha, « car Tu m’as comblé de joie, Hachem ».
(Tiférét Banim Ot 47)
SIM'HA 51