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est-elle pour autant disponible ? Le salarié qui opère
a-t-il le moyen de suffisamment connaître son
environnement technique, organisationnel, business
et financier pour prendre les bonnes décisions ? Dans
l’usine, sait-il l’impérieuse nécessité qui pousse à
changer de fabrication ? Connait-il l’impact, sur les
marges finales du produit, de cette pièce ou de cet
emballage abîmé ? Dans les bureaux, a-t-il pleine
conscience des conséquences, sur l’expérience client,
d’un délai dépassé ou d’un dossier incomplet ? …

55 Bien trop souvent, ces informations capitales
pour s’auto-diriger ne sont pas connues de celui
qui, sur le terrain, devrait prendre la décision. Car
malheureusement, vieux réflexe du Taylorisme, le
pouvoir s’accroche encore au savoir. La confidentialité
des informations, celle des coûts par exemple, est une
bonne excuse pour ne pas dire… De quoi aurions-
nous donc peur en les dévoilant ? Que les salariés
puissent comprendre le business model ? Pourtant,
pour que soient prises les bonnes décisions, il y a
nécessité impérieuse de connaître et de comprendre
tous ces éléments ! ! On me rétorquera alors que
ce n’est pas volontaire, que le contrôle de gestion
est plutôt organisé pour informer le sommet de la
hiérarchie…Qu’attendons-nous donc pour que ce
dernier transmette les bonnes informations au bon
endroit, là où devrait se prendre la décision ?
Si vous voulez éviter les mauvais rêves et faire que
vos collaborateurs s’auto-dirigent en conscience,
la transparence totale s’impose ; Alors, libérez
l’information !