Page 22 - Grimoire de Sorcellerie et Manichéisme
P. 22
III – Les emprunts littéraires
1 – La légende arthurienne
Harry Potter, série en sept tomes de J.K Rowling, présente de
nombreuses ressemblances avec d’autre récits eux aussi mondialement connus.
On peut penser que l’auteure a puisé son inspiration dans ces œuvres, et que
le manichéisme présent dans ses livres possède des similitudes avec les ouvrages
qui l’ont influencée. Parmi ces textes, Le Seigneur des Anneaux de J.R.R
Tolkien et La Légende du Roi Arthur figurent en bonne place. Tous les deux
mettent en effet en scène la magie, contrôlée par des sorciers, magiciens ou
enchanteurs. De plus ils nous présentent des formes de manichéisme
différentes auxquelles l’auteur de l’heptalogie Harry Potter a sûrement
emprunté des éléments.
Tout d’abord, La légende Arthurienne a inspiré
J.K Rowling. Il y est en effet mis en scène
l’équivalent d’un sorcier : Merlin l’Enchanteur.
L’origine de ce personnage s'assimile le récit auquel il
appartient, c’est-à-dire très floue du fait des
nombreuses sources et versions de l’histoire.
Néanmoins, il a certainement été inventé par les
gaulois à l’image d’un druide et a été repris au
Moyen-Âge dans la légende arthurienne, en tant
qu’enchanteur qui tire ses pouvoirs de la nature. Il
serait le fils d’un démon et d’une vierge et aurait
été créé pour être l’antéchrist. Sa vie est un combat
intérieur entre le bien et le mal, ce n’est donc pas
un personnage manichéen même si il choisit
Gravure du XIXe siècle finalement de servir le bien. Il a peut-être inspiré le
représentant Merlin personnage de Dumbledore, qui est, longtemps avant
l'Enchanteur
les événements des livres Harry Potter, très proche
des forces du mal mais devient finalement un vieil
homme sage et l’un des plus fervents défenseurs du bien.
Page 22