Page 17 - Grimoire de Sorcellerie et Manichéisme
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2 – L'univers d'Harry Potter
Le monde des sorciers
L’univers d’Harry Potter est très complet. J.K Rowling a en effet
intégré à son récit une centaine d’objets magiques, de sorts et de lieux,
visant à créer un monde réaliste. Elle a aussi utilisé le terme « magie noire »,
qui rend cet univers manichéen. Ainsi les sorciers ont des règles qui définissent
ce qui est bien et mal : tout ce qui transgresse ces règles est considéré
comme mauvais mais ce qui respecte les règles peut être bien comme mal
selon la personne qui l’utilise.
Les sorts sont un bon exemple de ce manichéisme particulier. En effet,
ils sont régis par des lois qui punissent l’utilisation de certains d’entre eux :
les Sortilèges Impardonnables. Ceux-ci sont mauvais par le fait qu’ils sont
interdits mais aussi parce qu’ils sont contraires à l’éthique. Le premier est un
sortilège provoquant une mort
instantanée ; le second
torture et fait atrocement
souffrir la personne visée ; le
troisième permet de contrôler
les actions de la cible.
Cependant, la frontière est
petite entre bien et mal :
même Harry utilise le
sortilège de torture (Doloris)
Harry Potter subissant le sortilège Doloris, extrait du sur la Mangemort Bellatrix
film "Harry Potter et la Coupe de Feu"
Lestrange, alors que son
parrain, Sirius Black, viens
d’être tué dans le cinquième tome de la série. A l’inverse, tous les sortilèges
autorisés ne sont pas bénéfiques. Tout dépend de la personne qui les utilise ou
de l’usage qui est donné aux sorts. Par exemple, certains sorts dédiés au
combat (comme Expelliarmus, le sort de désarmement favori d’Harry) sont
utilisés par les bons et les mauvais sorciers, malgré le fait qu’ils ne fassent
pas partie de la « magie noire ».
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