Page 23 - Grimoire de Sorcellerie et Manichéisme
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En revanche, le monde de la Légende du Roi Arthur est manichéen. En
            effet, ce mythe est le récit du combat de Dieu (représentant le bien) qui

            guide les humains contre le Diable (le mal) et ses démons, monstres,

            sorcières… Certains lieux sont néanmoins assez semblables dans Harry Potter
            et la Légende du Roi Arthur : les forêts (la forêt interdite dans Harry

            Potter et la forêt de brocéliande dans la Légende Arthurienne) sont
            dangereuses et peuplées de créatures aussi bien bonnes que mauvaises.





                                          2 – Le Seigneur des Anneaux





                   La série Le Seigneur des Anneaux à sûrement lui aussi influencé J.K

            Rowling. En effet, il nous montre un univers très manichéen au niveau de ses
            populations. Ainsi, certaines races seront naturellement bonnes et à l’inverse

            d’autres seront mauvaises. Par exemple, les elfes ou les hobbits sont

            forcément bons alors qu’Orques et gobelins sont au service du mal. La
            présence de nombreuses races humanoïdes dans Le Seigneur des Anneaux

            permet un manichéisme personnifié. Au contraire, il existe très peu d’espèces

            parahumaines dans les romans de J.K Rowling. On en dénombre seulement
            deux : les humains et les elfes de maison, et les représentants de ces deux

            races peuvent être bonnes comme mauvaises. On peut citer comme exemple
            Dobby, ami d’Harry Potter, et Kreattur, son opposé détestant le héros. J.K

            Rowling préfère donc jouer avec les personnalités ambivalentes de ses

            personnages. Contrairement à Tolkien, elle présente un manichéisme moins
            poussé, et au fil des romans de la saga les frontières s’effacent encore plus,

            avec la rédemption de Severus Rogue, par exemple, ou l’hésitation de Drago
            Malefoy.




                   Toutefois, la race humaine est traitée différemment dans l’oeuvre de
            J.R.R Tolkien. Son abord est très semblable à celui de l’auteure de Harry

            Potter. On retrouve en effet dans les deux des hommes bons (Aragorn pour

            le Seigneur des Anneaux et Harry Potter dans l’oeuvre éponyme) comme
            mauvais (Voldemort dans les romans de J.K Rowling et les pirates dans les

            livres de Tolkien). Certains sont même mauvais par nature, comme la famille
            moldue de Harry ou Drago Malefoy dans Harry Potter. Finalement, dans les
            deux récits les hommes sont facilement attirés par le mal.





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