Page 24 - Sophro_ Module6_2018
P. 24
PROGRAMME DE CERTIFICATION EN SOPHROLOGIE
propre rythme. Le sophronisé est toujours responsable de ses décisions. Son
évolution ne dépend que de lui. Le sophrologue lui donne des clefs. Le
sophronisé choisit où, quand et comment les utiliser.
Le sophrologue maintiendra une certaine distance pour garder un regard
objectif sur le sophronisé, sans pour autant s’en désintéresser. Le but du
sophrologue est d’amener le sophronisé vers davantage d’autonomie
jusqu’à ce qu’il devienne son propre guide. La reformulation permet
d’approfondir le discours du sophronisé. Il réfléchit à ses propos, les
analyse lui-même pour trouver ses propres solutions.
Le rôle du sophrologue sera d’écouter activement. Sa neutralité sera
importante dans l’évolution du sophronisé. La confiance s’installera
également grâce au professionnalisme du sophrologue. Celui-ci doit
accueillir le sophronisé avec assurance et humilité. Il doit animer une
séance bien préparée dans un cadre agréable et confortable. Il doit surtout
choisir de façon pertinente les exercices et intentions qui constitueront le
protocole du sophronisé.
L’équilibre doit également opérer sur le plan humain. Le sophrologue se
doit d’entretenir une relation empathique avec la personne qu’il
accompagne, tout en veillant à ne pas engendrer ou laisser s’installer de
transfert et de contre-transfert.
Rappel important :
Le sophrologue ne doit pas :
interpréter ni expliquer un ressenti ;
trouver la solution pour le sophronisé, le but du travail sur soi étant d’y
parvenir soi-même ;
influencer, persuader, convaincre et orienter les réponses ;
chercher à séduire ou à être aimé. Il faut néanmoins gagner la confiance
du sophronisé pour le bon déroulement de l’accompagnement. La
frontière est mince mais existe ;
parler de lui ;
materner ou rassurer.
aimer ou ne pas aimer le sophronisé.
22
Copyright © Formalis http://elearningformalis.com/