Page 22 - Sophro_ Module9_2018
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PROGRAMME DE CERTIFICATION EN SOPHROLOGIE
L’évitement : le sophrologue rompt tout dialogue et contact autres que
les soins administrés ou le protocole à suivre avec le sophronisé.
Considérez le problème qui risque de se poser pour un sophrologue si
le dialogue est rompu, les temps d’échange faisant partie intégrante du
processus sophrologique.
La dérision : le sophrologue fait de l’humour au sujet de la
problématique pour masquer sa gêne sans se préoccuper de de la
réaction du le sophronisé face à cela. L’alliance sophronique en
pâtirait grandement à cause de la perte d’empathie de la part du
sophrologue.
La fuite en avant : cette attitude consiste à tout dire, tout de suite, afin
de s’en débarrasser sans prendre en compte les attentes du patient. En
sophrologie, cette attitude mettra un frein à la progression du patient,
car l’évolution du protocole est déterminée par les attentes et l’accord
du patient.
L’identification projective : cela consiste à se mettre à la place du
sophronisé et de lui donner conseil sur une façon de réagir en fonction
de son propre ressenti. Bien que l’empathie soit importante dans la
relation d’aide, il ne faut pas aller jusqu’à s’identifier et indiquer son
avis ou la manière dont on réagirait à telle ou telle situation.
N’oubliez pas les principes de neutralité et d’absence de jugement.
Afin d’éviter ces attitudes, le sophrologue doit absolument être conscient de
ses limites et ne pas accepter de suivre des patients dont la problématique le
touche de trop près ou pour lesquels il se sent dans l’incapacité d’apporter
son aide.
Il est préférable de conseiller au patient de consulter un thérapeute apte à
animer un protocole adéquat et qui renverra peut-être la pareille lorsque ce
genre de cas se présentera à lui. L’important est de trouver une solution
pour le bien du patient.
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