Page 21 - Sophro_ Module9_2018
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PROGRAMME DE CERTIFICATION EN SOPHROLOGIE
Le mensonge : le sophrologue donne volontairement des informations
fausses ou ment « par omission » pour ne pas affronter la réaction de
son patient. Si le sophronisé prend conscience de cette attitude, la
confiance en son thérapeute sera perdue et difficile à regagner.
La banalisation : le sophrologue se focalise sur le protocole en se
détachant de toute relation humaine avec le sophronisé qui a pourtant
besoin d’écoute et de reconnaissance de sa problématique, ce qui est
un point essentiel en sophrologie.
L’esquive : le sophrologue ignore volontairement certains propos ou
dévie la conversation pour ne pas parler de ce qui le gêne d’aborder.
Cela peut poser un problème durant la phénodescription, période au
cours de laquelle le sophronisé est libre de s’exprimer et d’aborder le
sujet qu’il désire en attendant un retour de la part du sophrologue.
La fausse réassurance : autrement dit, le faux-espoir. Le sophrologue
rassure le sophronisé sur son état et sa progression alors qu’il est
conscient qu’il ne peut rien faire de plus pour l’aider. Il s’agit d’un
manque important de professionnalisme de la part du thérapeute qui
n’aura pas su admettre ses limites et accepter une relation d’aide qu’il
n’est pas capable de mener à bien.
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