Page 5 - Sophro_ Module4_2018
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PROGRAMME DE CERTIFICATION EN SOPHROLOGIE
Concrètement, ça donne quoi ?
L’écoute est complétée d’une attitude de disponibilité et d’ouverture.
Elle est exclusive. Le thérapeute ne fait rien d’autre en même temps, il
écoute seulement.
La parole est laissée libre au patient, sans le couper, sans intervenir selon
ses propres interprétations.
L’intérêt pour le discours est montré explicitement par des signes visuels
et verbaux.
La reformulation signifie que les mots ont été entendus et compris.
Des questions seront posées pour clarifier les dires, mais elles ne doivent
pas orienter les réponses.
Une synthèse de la conversation démontrera la compréhension globale
de l’échange qui vient d’avoir lieu.
Les silences ne doivent pas être craints, car ils peuvent être l’objet de
moments de réflexion et d’une prise de recul de la part du patient.
La neutralité et la bienveillance restent de mise.
L’empathie doit être témoignée.
La communication adoptant les dimensions
rogériennes permet de créer rapidement un lien
de confiance et une atmosphère propice à
l’expression des sentiments et des émotions.
Parfois, l’écoute permet au sujet de prendre du
recul par rapport à sa problématique et de
trouver des solutions. La verbalisation à elle
seule peut aussi déclencher une prise de conscience.
L’anamnèse
L’anamnèse est le temps de dialogue en début de chaque séance. C’est le
premier échange. Elle permet de faire le point pour établir ou adapter le
processus sophrologique. Ce temps peut sembler fastidieux, mais il reste
important pour lister les besoins et les hiérarchiser, ainsi que pour favoriser
la confiance au sein de l’alliance thérapeutique.
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