Page 171 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES
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TENDRE VOLCAN


                                Telle la lave incandescente qui, du volcan, jaillit,
                                 Ravissante Déesse, merveilleuse, féline et jolie,
                                           A toi, tendre Yveline, je te dis :
                                 Tu as ranimé en moi cette formidable sensation
                                      Qui m’avait depuis fort longtemps fui !
                                   Jeunes et belles, c’est ainsi que je les aime !
                         C’est pourquoi, lorsque deux cœurs ne battent pas en tandem,
                                    Resurgit de nouveau mon immense peine.
                                          Mais, ce n’est rien tout de même
                                       Si, je me prends souvent des gamelles
                                       Car il faut, pour devenir un homme,
                                           Rivaliser au-delà de soi même
                                         Pour que la personne qu’on Aime,
                                     Puisse vous répondre sans aucune gêne.
                           Bien que je rêve, laisse-moi savourer ces infimes instants,
                                        Qui m’ensorcellent à tout moment !
                                           Si parfois je lis dans vos yeux
                       Et déchiffre, au plus profond de votre âme, vos secrètes pensées,

                              J’aimerais qu’on me confirme qu’au moins une fois,
                                Je peux, bêtement et lamentablement me tromper.
                                       Pour toi ma belle et gracieuse Reine,
                            Je n’ai point eu besoin de puiser dans mon subconscient
                                   Et, je pourrais écrire sur toi tout un roman.


                                                    Alejandro Alé
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