Page 175 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES
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VAGUE A L’AME
J’étais comme un bateau ivre, ballotté par les flots,
Luttant désespérément contre des ouragans déchaînés,
Qui menaçaient de m’échouer sur un récif escarpé.
Soudain, j’ai ressenti ta présence, senti ton parfum.
De la même manière que la Nymphe des Océans,
Belle et gracieuse,
Déesse des Mers et des Déserts,
Sirène Divine au chant redoutable,
Haletante, soufflant un sirocco violent,
Tu me pousses du Nadir vers le Zénith.
Grâce à toi, aujourd’hui, à cet instant
Je pense que je ne serai plus un Zombie
Car avec toi, j’ai découvert l’alpha et l’oméga.
J’aime que tu sois mon opium,
Près de toi, j’atteins le summum, le Nirvana.
Bercé par ton Amour,
Je ne penserai plus qu’à l’heureux séjour,
Que j’ai passé hier à ton coté adorable Martine.
Je veux que tu saches, à tout jamais,
Ma mâtine, douce et combien câline,
Que pour toi, j’ai plus que de l’estime
Et, si les lames des océans et des mers
Risquent, un jour prochain, de me faire périr,
Pour l’instant je n’aurai de cesse que te chérir.
Alejandro Alé