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Nous pouvons lire dans les classiques :
« Le chemin de la vie est fondé sur le Qì. Tout l’univers repose sur lui. Quand le Qì
est à l’extérieur du ciel et de la Terre, il les embrasse. Quand il est à l’intérieur du Ciel et
de la Terre il circule à travers eux et les soutient ! La luminosité des planètes dépend de lui
ainsi que l’alternance des climats et des saisons. L’homme ne peut pas se dissocier du
Qì : celui-ci le pénètre comme l’eau constitue l’océan ».
Le Nèijīng précise :
« Dans le ciel il y a le Qì, sur la Terre, il y a la forme. Quand les 2 communiquent, il
y a la vie. Quand il agit sur la matière, il y a mouvement, évolution et vie ».
L’homme doit observer et reconnaitre les différentes manifestations du Qì. Il doit
adapter son mode de vie en fonction de lui, de manière de le conserver harmonieusement
dans ses divers rôles et ses localisations et cela bien que tout trouve son origine dans lui.
Il n’y a pas de manifestation sans Qì.
Pour conserver un mode de vie adéquat, l’homme doit observer l’alternance des
climats, la régularité de leur apparition et adapter son comportement en fonction de celui
en cours.
Rappelons que nos anciens savaient cultiver, semer, entretenir les semences, récolter,
couper le Bois, en fonction des climats et de la lune, ce que pour une raison de
productivité, l’homme contemporain a abandonné. La science s’est positionnée au-dessus
de la nature, ne nous étonnons pas des erreurs commises qui seront irréversibles pour la
vie sur la planète.
À l’intérieur de l’organisme, nous subdivisions et ordonnons en ensembles rationnels
des phénomènes complexes et variés que nous pouvons observer. Les fonctions et les
maladies de Qì seront différentes suivant que nous nous trouvons face à une atteinte de
Xué, sang, de Wèi Qì, énergie défensive ou de Yīng Qì, énergie nourricière.
Le mouvement de Yīng Qì, l’énergie nourricière, à l’intérieur de méridiens, les Jīng
Luò, dépend également de la circulation du Qì, comme toute autre fonction physiologique.
C’est pourquoi si le Qì n’est pas correct la fonction nourricière sera déficiente. Si l’énergie
nourricière est insuffisante ou en excès, nous enregistrerons des perturbations du Qì.
L’acupuncteur par l’intermédiaire des aiguilles saisi le Qì. Il ressent le flux énergétique
quand il manipule l’aiguille. C’est par une manipulation appropriée qu’il va modifier dans le
sens de corriger, la circulation du Qì.
Le fonctionnement des 7 orifices de la face dépend d’une circulation correcte du Qì.
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