Page 134 - TOME 1 Asso YSF 2018_Specific
P. 134

Nous pouvons lire dans les classiques :

                         « Le chemin de la vie est fondé sur le Qì. Tout l’univers repose sur lui. Quand le Qì
                     est à l’extérieur du ciel et de la Terre, il les embrasse. Quand il est à l’intérieur du Ciel et
                     de la Terre il circule à travers eux et les soutient ! La luminosité des planètes dépend de lui
                     ainsi que l’alternance des climats et des saisons. L’homme ne peut pas se dissocier du
                     Qì : celui-ci le pénètre comme l’eau constitue l’océan ».


                        Le Nèijīng précise :

                         « Dans le ciel il y a le Qì, sur la Terre, il y a la forme. Quand les 2 communiquent, il
                     y a la vie. Quand il agit sur la matière, il y a mouvement, évolution et vie ».



                        L’homme  doit  observer  et  reconnaitre  les  différentes  manifestations  du  Qì.  Il  doit
                     adapter son mode de vie en fonction de lui, de manière de le conserver harmonieusement
                     dans ses divers rôles et ses localisations et cela bien que tout trouve son origine dans lui.
                        Il n’y a pas de manifestation sans Qì.


                        Pour  conserver  un  mode  de  vie  adéquat,  l’homme  doit  observer  l’alternance  des
                     climats, la régularité de leur apparition et adapter son comportement en fonction de celui
                     en cours.

                        Rappelons que nos anciens savaient cultiver, semer, entretenir les semences, récolter,
                     couper  le  Bois,  en  fonction  des  climats  et  de  la  lune,  ce  que  pour  une  raison  de
                     productivité, l’homme contemporain a abandonné. La science s’est positionnée au-dessus
                     de la nature, ne nous étonnons pas des erreurs commises qui seront irréversibles pour la
                     vie sur la planète.


                        À l’intérieur de l’organisme, nous subdivisions et ordonnons en ensembles rationnels
                     des phénomènes complexes et variés que nous pouvons observer. Les fonctions et les
                     maladies de Qì seront différentes suivant que nous nous trouvons face à une atteinte de
                     Xué, sang, de Wèi Qì, énergie défensive ou de Yīng Qì, énergie nourricière.

                        Le mouvement de  Yīng Qì, l’énergie nourricière, à l’intérieur de méridiens, les  Jīng
                     Luò, dépend également de la circulation du Qì, comme toute autre fonction physiologique.
                     C’est pourquoi si le Qì n’est pas correct la fonction nourricière sera déficiente. Si l’énergie
                     nourricière est insuffisante ou en excès, nous enregistrerons des perturbations du Qì.
                        L’acupuncteur par l’intermédiaire des aiguilles saisi le Qì. Il ressent le flux énergétique
                     quand il manipule l’aiguille. C’est par une manipulation appropriée qu’il va modifier dans le
                     sens de corriger, la circulation du Qì.

                        Le fonctionnement des 7 orifices de la face dépend d’une circulation correcte du Qì.




                                                        C 3 –  P 10
   129   130   131   132   133   134   135   136   137   138   139