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Rappelons  que  c’est  Wèi  Qì,  l’énergie  défensive  qui  est  chargée  des  mécanismes
                     d’adaptation, il a pour rôle :


                           -  Réchauffer les muscles
                           -  Humidifier la peau

                           -  Nourrir les tissus sous cutanés
                           -  Commander l’ouverture et la fermeture des pores de la peau.


                        Si  le  Wèi  Qì  est  insuffisant  il  sera  perturbé  dans  ses  fonctions.  L’ouverture  et  la
                     fermeture des pores de la peau ne s’effectueront pas dans de bonnes conditions, les 6 Xié
                     Qì, perversités, peuvent alors pénétrer dans l’organisme et provoquer des maladies, Bìng.


                        Toutes  les  maladies  Bìng  qui  sont  la  conséquence  de  la  pénétration  d’un  climat
                     externe, Wai Xié Qì, sont dues à une déficience de Wèi Qì.


                        Le Wèi Qì l’énergie défensive de nature Yáng, il circule à l’extérieur, il est entretenu par
                     le  Yīng  Qì  l’énergie  nourricière  de  nature  Yīn  qui circule  à  l’intérieur, dans  le système
                     vasculaire, avec le sang, et qui est Yīn.


                        Ce  sont  2  énergies  Wèi  Qì  l’énergie  défensive  et  Yīng  Qì  l’énergie nourricière  sont
                     intimement liées dans le concept Yáng – Yīn, l’un nourrit, l’autre protège.


                        L’état de Yīng Qì se mesure par les prises des pouls radiaux.


                          Au printemps, il est Xián, tendu comme un arc et Fŭ [féou], flottant juste sous la
                     peau comme un poisson qui remonte le courant.

                          En été, le pouls est Hong, vaste, abondant, il semble être comme à la surface de la
                     peau.
                          En fin d’été, il est Huǎn, nonchalant, relax, un peu plus faible.
                          En automne on le sent mince et souple comme un cheveu, il est légèrement encore
                     en  superficie,  Fŭ,  son  mouvement  est  semblable  à  celui  d’un  insecte  engourdi,  prêt  à
                     hiberner.
                          En  hiver,  le pouls est  Chen,  profond  comme une pierre  dure  jetée  au  fond d’un
                     étang, son mouvement est tellement tranquille qu’il ressemble aux insectes qui hibernent.
                     Il se palpe au niveau des os, Gù.


                        Ce sont les pouls normaux que nous devons rencontrer dans chacune des saisons, ce
                     qui permet de déterminer s’ils sont corrects ou pas, avant même d’analyser la nature du
                     dysfonctionnement.








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