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Au printemps, l’énergie monte, comme la sève dans les végétaux, elle se développe. À
                     cette époque il ne faut pas utiliser de traitement calmant, ni dispersant, ni des remèdes
                     froids ou des remèdes très chauds, ce qui amènerait l’endommagement de l’énergie Yáng.
                     Au printemps correspond Gan, le Foie, qui a pour fonction de faire monter le Qì et le Xué.


                        En  été,  le  Feu  et  la  chaleur  sont  prépondérants,  aussi  conviendra-t-il  d’éviter  les
                     traitements chauds ou dispersants, ce qui affecterait le Yīn. L’été est rattaché à Xīn, le
                     Cœur dont le Yīn correspond au Xué, le sang.
                        Pour l’été  indien,  le  climat  est généralement de  nature  Shī,  humidité.  Il  ne  faut  pas
                     appliquer de traitement adoucissant ce qui affaibli les fonctions du corps. Il faut éviter les
                     aliments gras, les sucres et les alcools, Fei Lei, qui encombrent les intestins et apporte un
                     excès d’humidité qui favorise un grand nombre de pathologies. L’été indien correspond à
                     Pí, Rate pancréas qui a horreur de l’humidité.


                        L’automne est sec, il ne faut pas utiliser des aliments asséchant ou des techniques de
                     tonification  qui  risquent  d’endommager  les  liquides  physiologiques  du  corps,  Jīn  Yè.
                     L’automne correspond au Poumon, il est la source supérieure des liquides.


                        En  hiver,  le  Qì  pénètre  vers  l’intérieur  du  corps,  comme  l’énergie  des  végétaux  qui
                     redescend vers la racine. Les fonctions Yáng doivent se nourrir de ce qui a été mis en
                     réserve pendant la récolte d’automne.


                        Il  appartient  au  praticien  chinois  d’observer  les  phénomènes  naturels  pour  soigner
                     convenablement son patient.


                        Il doit éviter :


                        -  D’endommager le Yáng quand le Yīn prédomine.

                        -  De blesser le Yīn quand le Yáng est excessif.


                        Pour cela le praticien doit organiser sa propre ordonnance en fonction de la nature de
                     la perversité, et prévenir l’apparition des maladies.



                     6)  YĪN – YÁNG, L’HOMME et la NATURE :


                        Il existe sans cesse une lutte Yīn – Yáng, à tous les niveaux.


                        Nous retrouvons cette lutte en ce qui concerne l’interne et l’externe Lǐ et Biǎo



                        – Le Yīn, dans le corps doit sans cesse lutter contre les attaques Yáng externes.



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