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RAPPORT DE CAS



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                                   Figure 8: TCO de domaine spectral en suivi à huit mois, coupe fovéale
                               203   Figure 7: Fundus photograph at seven-month follow-up


















                               204
                               205   Figure 8: Spectralis OCT at eight-month follow-up, foveal cross-section
                                   Figure 9: TCO de domaine spectral en suivi à sept mois, coupe de la macula inférieure



















                               206
                               207   Figure 9: Spectralis OCT at seven month follow- up, inferior macular cross-section
                      ANALYSE  208
                      Bien que la VPC soit actuellement considérée comme une variante de la dégénérescence maculaire liée à l’âge

                               209
                      (DMLA),  certains  rapports  suggèrent  qu’il  s’agit  plutôt  d’une  anomalie  vasculaire  distincte.   Si  elle  est  phéno-
                                                                                               2

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                      typiquement semblable à la DMLA, elle tend aussi à présenter une progression naturelle fort différente, ainsi qu’une
                      démographie propre et une réaction particulière au traitement.  Elle est plus fréquente dans les populations asi-
                                                                       2,6
                      atiques et afro-américaines, alors que la DMLA est plus répandue dans les populations caucasiennes.  Les races ont
                                                                                                   2,6
                      tendance à présenter des marqueurs génétiques différents pour la VPC et la DMLA, mais les allèles de risque seraient
                      généralement les mêmes dans les deux affections, d’où l’impression que l’aspect clinique et l’efficacité du traitement
                      de la VPC pourraient être conditionnés par d’autres gènes ou des facteurs de modulation selon l’ethnicité. 1,2,6  La VPC
                      est plus fréquente chez les hommes dans les populations asiatiques (22-37 % chez les femmes) et chez les femmes
                      dans les populations caucasiennes (52-65 % chez les femmes) . Elle touche les patients âgés de 21 à 93 ans (moyenne
                                                                     2
                      de 68,4 ans), alors que la DMLA se manifeste le plus souvent aux alentours de 80 ans. 2,6,7  Plusieurs études ont déter-
                      miné les facteurs de risque systémiques et oculaires de la VPC, notamment l’hypertension systémique, les protéines
                      Créactives élevées, les antécédents de choriorétinopathie séreuse centrale et le tabagisme. 2
                      Les aspects cliniques de la VPC et de la DMLA se ressemblent plutôt à certains égards, mais avec certaines variations
                      distinctes. Les deux affections présentent une néovascularisation anormale des tissus rétiniens et une accumulation
                      de liquide sous-rétinien avec des séquelles comme l’hémorragie sous-rétinienne et le détachement de l’épithélium
                      pigmentaire (DEP).  La VPC a une apparence clinique différente de celle de la DMLA. Elle est souvent présente
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                      en zone péripapillaire et extramaculaire, tandis que la DMLA est exclusivement présente dans la macula.  La VPC
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                      CANADIAN JOURNAL of OPTOMETRY    |    REVUE CANADIENNE D’OPTOMÉTRIE    VOL. 80  NO. 3           73




 38668_CJO_F18_ONLINE_ONLY_ARTICLES   August 13, 2018 12:32 PM  APPROVAL: ___________________ DATE: ___________________
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