Page 168 - La croyance de l'unicité
P. 168
L La a c cr ro oy ya an nc ce e d de e l l’ ’u un ni ic ci it té é
168
ME PARTIE
D DI IX XI IE EME PARTIE
MULES DE CONJURATION ET LES AMULETTES
C CO ON NC CE ER RN NA AN NT T L LE ES S F FO OR RMULES DE CONJURATION ET LES AMULETTES
L Le es s f fo or rm mu ul le es s d de e c co on nj ju ur ra at ti io on n (rouqua)
Pluriel de rouquiya (c’est à dire une formule), ce terme désigne
l’invocation qui est prononcée sur celui qui est atteint d’un mal
comme la fièvre ou l’épilepsie ou autres. On les nomme également
‘azaim, elles se composent de deux catégories :
L La a p pr re em mi iè èr re e c ca at té ég go or ri ie e : celles qui sont exemptes de
toutes formes de polythéisme. Elles consistent à lire des passages
du coran sur le malade, ou à le protéger en citant sur lui les noms
et attributs d’Allah, ceci est autorisé, car le prophète a cité ces
formules, il les ordonna même et les autorisa. A’ouf ibn Malik a
dit : "Dans la période de l’ignorance nous pratiquions les formules
de conjuration" nous dîmes : "Ô envoyé d’Allah que penses-tu de
cela ? " il dit : "présentez-moi vos formules, il n’y a pas de mal à
utiliser les formules de conjuration tant qu’elles ne comportent pas
de polythéisme".
Assouyouti a dit: "Les savants sont unanimes sur l’autorisation
d’utiliser les formules de conjuration si celles-ci réunissent trois
conditions :
1. Qu’elles soient de la parole d’Allah, de ses noms et attributs.
2. Qu’elles soient en langue arabe dont le sens est
compréhensible.
3. Croire que ces formules n’ont pas d’influence de par elles-
mêmes, mais de par la prédestination d’Allah".
68
Le mode d’emploie de ces formules de conjuration consistent à
les réciter puis à souffler sur le malade, ou bien les réciter sur de
68 Voir le livre fath al-majid – p: 135.