Page 170 - La croyance de l'unicité
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rapporté de Aicha, c’est l’avis également de Abou ja’far al baqui’
et Ahmed ibn hanbal dans l’une de ses versions. Ils ont considéré
l’interdiction de porter les amulettes présente dans le hadith,
comme étant restreinte aux amulettes qui contiennent du
polythéisme.
L Le e d de eu ux xi iè èm me e a av vi is s : l’interdiction. C’est l’avis
d’Ibn Mas’oud et Ibn ‘abbas et c’est apparemment l’avis de
Houdhaifa, et ‘Ouqba ibn Amir et l’avis d’un grand nombre
d’adeptes des compagnons (tabi’ine) parmi eux : Les compagnons
d’Ibn Mass’oud et Ahmed dans un de ses dires qui lui sont
attribués et l’ont choisi (ce dire) la plupart de ses adeptes. Ceux
qui sont venus après (les premiers siècles) ont tranché (le
dilemme) et ont sélectionné le deuxième avis en s’appuyant sur ce
qu’a rapporté Ibn Mass’oud , il dit : j’ai entendu le prophète
dire : "Les formules de conjuration, les amulettes et a-tiwalah sont
(une forme) de polythéisme" .
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Tiwala: chose que l’on fabrique, ils prétendent qu’elle suscite
l’amour de la femme pour son mari et réciproquement.
C’est l’avis authentique et cela pour trois raisons:
L’interdiction (dans le hadith) est générale et il n’y a rien
qui la restreint.
Barrer la route à tout ce qui peut amener au rattachement
(de l’homme) à ce qui n’est pas autorisé.
Celui qui attache à lui quelque chose du coran peut, dans
certains cas, le négliger comme lorsqu’il rentre dans les toilettes ou
qu’il se lave de ses besoins.
Celles qui sont accrochées aux gens et qui ne sont pas du
coran, comme les colliers, les os, les coquillages, les lacets, les fils,
les talismans, les clous, les noms de diables et de djinns. Ceci est
70 Rapporté par Ahmed, Abou dawoud, Ibn madja et al hakim. Ce hadith est
authentifié par cheikh al albani dans la a-silsila a-sahiha (hadith 2972) (NDT).