Page 169 - La croyance de l'unicité
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L La a c cr ro oy ya an nc ce e d de e l l’ ’u un ni ic ci it té é 169
l’eau puis faire boire le malade cette eau comme il a été précisé
dans le hadith de Thabit ibn Quaiss : "Le prophète pris de la
terre de la vallée bathane puis la déposa dans un pot, ensuite (après
avoir entré de l’eau dans sa bouche) il la recracha (dans le pot)
puis la versa sur lui"
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L La a d de eu ux xi iè èm me e c ca at té ég go or ri ie e : Celles qui ne sont pas
exemptes de polythéisme. Ce sont les formules qui sont utilisées
afin de demander de l’aide à un autre qu’Allah comme invoquer
un autre qu’Allah, lui demander secours et protection, à l’exemple
des noms des djinns, des anges, des prophètes ou des personnes
pieuses. Ces invocations, destinées à un autre qu’Allah, sont du
polythéisme majeur. De même, celles qui sont dans une langue
non arabe ou qui pour lesquelles le sens reste incompréhensible.
On craint de ce fait qu’elles comprennent des termes de
polythéisme et de mécréance sans que l’on puisse en avoir
connaissance.
Cette catégorie de formules de conjuration est strictement
interdite.
L Le es s a am mu ul le et tt te es s (tama im)
Pluriel de tamima, c’est tout ce que l’on accroche aux cous des
enfants pour repousser le mauvais œil. On les attache parfois aux
cous des adultes (hommes ou femmes), elles sont de deux
catégories :
Celles qui sont du coran, on écrit des versets
coraniques ou des noms et attributs d’Allah puis on les attache
afin d’obtenir la guérison d’Allah. Cette catégorie a suscité une
divergence d’opinions chez les savants quant à son statut :
L Le e p pr re em mi ie er r a av vi is s: l’autorisation. C’est l’avis de
Abdallâh ibn al ‘amr ibn al’as, et c’est apparemment ce qui a été
69 Rapporté par Abou Dawoud et Ibn Hibane et jugé faible par cheikh Albani
voir a-silsila a-da’ifa (hadith 1005) (NDT) .