Page 63 - SAHIH MUSLIM
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               a dit : "Que celui qui a mangé de cette plante, s'abstient de nous approcher ou de prier avec
               nous", répondit-il.

               874. D'après Jâbir (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui)
               interdit de manger de l'oignon ou du poireau; pourtant nous fûmes pousser par le besoin à en
               manger. Il dit alors : "Quiconque mange de cette plante malodorante ne doit pas se rendre à
               notre mosquée; car les anges répugnent de ce que les êtres humains répugnent".


               879. 'Omar Ibn Al-Khattâb (que Dieu l'agrée) a dit : Je n'ai demandé à l'Envoyé de Dieu (paix
               et bénédiction de Dieu sur lui) des explications sur un sujet comme je l'ai fait au sujet du
               défunt sans héritiers. Or, Celui-ci ne m'a jamais rudoyé que sur ce sujet; au point de me pincer
               la poitrine avec son doigt, en me disant : "Ô 'Omar, ne te suffis pas la révélation du verset
               d'Al-Sayf, le dernier de la sourate An-Nisâ'! Si je vis encore, je donnerais sur ce verset un
               jugement qui servira de référence tant à celui qui connaît bien le Coran qu'à celui qui ne le
               connaît pas". 'Omar poursuivit son discours, en disant : Seigneur, Je Te prends à témoin sur
               les gouverneurs des provinces que je n'ai fait régné là-bas que pour établir la justice, enseigner
               aux gens leur religion et la pratique traditionnelle de leur Prophète (paix et bénédiction de
               Dieu sur lui), partager entre eux leurs butins et me rendre compte des affaires qui leur
               semblent obscures. Ô gens, vous mangez deux plantes que je ne trouve autre que mauvaises, à
               savoir : l'oignon et l'ail. Alors que l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), s'il
               en sentait l'odeur émanant de l'un des fidèles dans la mosquée, ordonnait que l'on l'expulse
               jusqu'à l'emplacement d' Al-Baqî'. Si vous devez manger de ces plantes, cuisinez-les bien.


               Distraction au cours de la prière et prosternation à la suite

               885. 'Abdallâh Ibn Buhayna (que Dieu l'agrée) a dit : Le Prophète (paix et bénédiction de
               Dieu sur lui) ayant dirigé notre prière de zhuhr (de midi), se mit debout après les deux
               premières rak'a (pour faire la troisième), sans s'asseoir (pour le premier tachahhud). Les
               fidèles le suivirent donc et se mirent debout. A la fin de la prière, comme nous attendions sa
               salutation finale (taslîm), il (paix et bénédiction de Dieu sur lui) prononça le takbîr en se
               tenant assis et fit deux prosternations (pour réparer l'oubli) avant de prononcer la salutation
               finale.


               889. 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée) a dit : Le Prophète (paix et bénédiction de
               Dieu sur lui) fit sa prière - je ne sais au juste, dit 'Ibrâhîm (l'un des transmetteurs du hadith)
               s'il l'a prolongée ou écourtée (en accomplissant, par inadvertance, des rak'a en plus ou en
               moins). Quand il eut fait la salutation finale, on lui dit : "Ô Envoyé de Dieu, est-il survenu
               quelque chose au cours de cette prière?". - "Pourquoi cela?", demanda-t-il. - "Parce que,
               répliqua-t-on, vous avez prié de telle et telle façon". Le Prophète plia aussitôt ses genoux, se
               tourna du côté de la Qibla, fit deux prosternations, puis fit -de nouveau- le taslîm. Quand il se
               retourna vers nous il dit : "S'il était survenu quelque chose, au cours de la prière, je vous en
               aurais informé. Mais je suis un homme tout comme vous, je risque d'oublier comme vous
               oubliez. Quand j'oublierai de faire quelque chose, rappelez-moi. Quand l'un de vous doute au
               sujet de sa prière, qu'il cherche à se corriger autant que possible, qu'il l'achève, puis qu'il fasse
               deux prosternations".

               896. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de
               Dieu sur lui) nous présida dans une des deux prières de l'après-midi - le zhuhr (de midi) ou le
               'asr (après-midi); (le transmetteur ne se rappelle point laquelle des deux fut désignée par Abou
               Hourayra or, l'une ou l'autre se composent de quatre rak'a). Le Prophète alors pria deux rak'a;



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